Une centaine de personnes se sont rassemblées ce jeudi 6 mars devant les locaux de Sciences Po, des personnels de ménage brandissant des drapeaux de la CFDT mais aussi des étudiants, venus les soutenir. « Propreté, sécurité, toutes unies contre la vie sous-traitée », « Plus de gants, plus de gens, plus de temps », pouvait-on lire sur des pancartes.
Mobilisés depuis plusieurs semaines, les 77 agents d’entretien de Sciences Po ont décidé de se mettre en grève après l’échec d’une rencontre lundi avec leur employeur actuel, la société Atalian, sous-traitante pour le ménage jusqu’au 31 mars dans la prestigieuse école parisienne.
Soutenus par la CFDT et des étudiants, ils réclament de meilleures conditions : 13e mois, primes, réintégration des heures supprimées, et surtout plus de respect et de reconnaissance. Leur travail s’intensifie pendant que les effectifs diminuent, les salaires stagnent, et les congés maladie deviennent un luxe. Malgré la mobilisation, Sciences Po rejette la responsabilité sur la société de nettoyage et refuse d’ouvrir des négociations. Pour l’instant, l’administration de Sciences Po reste silencieuse, laissant les grévistes déterminés à poursuivre leur lutte.
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