Stéphanie Cauzit, militante héraultaise chez les Insoumis, figure sur la liste du parti aux élections européennes du 9 juin prochain. Bien qu’en position non éligible, elle compte bien mener campagne à Montpellier.
“Fierté”. Le mot était sur toutes les bouches, ce samedi 23 mars, à l’heure de présenter la candidate héraultaise sur la liste de la France Insoumise conduite par Manon Aubry aux élections européennes. Les trois députés insoumis Nathalie Oziol, Sylvain Carrière et Sébastien Rome entouraient la candidate – en 49e position sur la liste, une place honorifique – au moment de se présenter face à la presse.
Coup d’envoi de la campagne aux Européennes
Le maire de Grabels, Insoumis de la première heure, et la députée parisienne Danièle Obono étaient également présents sur la place de l’Europe. Un site emblématique pour donner le coup d’envoi à la campagne de la liste menée par Manon Aubry. Déjà tête de liste en 2019, elle avait recueilli 6,31 % des voix. À un peu plus de deux mois de l’échéance, les candidats y croient dur comme fer. Même s’ils n’ont pas de mots assez durs contre leurs partenaires de la Nupes qui préfèrent partir cavalier seul. Mais pas de doute pour Sylvain Carrière : “Si vous voulez voter pour les idées de la Nupes, il n’y a qu’un seul bulletin de vote à choisir. Bardella en tête et Renaissance derrière, ce n’est pas une fatalité”. Même son de cloche du côté de René Revol qui appelle aussi à “combattre la cure d’austérité prévue par Emmanuel Macron pour répondre aux exigences de l’Europe”. Sébastien Rome parle quant à lui de “transition écologique, protection des travailleurs” quand Danièle Obono invoque “la capacité de LFI à changer le rapport de force”.
Qui est Stéphanie Cauzit ?
Tous n’ont que des compliments à la bouche au sujet de “leur” candidate Stéphanie Cauzit. “Une militante acharnée” comme elle se définit elle-même, âgée de 50 ans et mère de trois enfants. Cette agent d’entretien pour une société privée insiste sur le fait qu’elle n’est pas diplômée. Arrivée dans l’Hérault en 2019, Stéphanie Cauzit explique se battre “contre l’injustice et les inégalités”. “Très sensible aux conditions de travail”, elle dénonce la “casse du service public, la fermeture de lits dans les hôpitaux…” Et de citer Louise Michel pour conclure son intervention. Les électeurs ont deux mois pour choisir. “Et jusqu’au 3 mai pour s’inscrire sur les listes électorales”, rappelle la députée Nathalie Oziol.