Au centre comme à gauche, on s’indigne du spectacle donné par ces règlements de compte. Le RN ne réagit pas.
Du pain bénit pour l’opposition, ces divisions et retraits de délégation ? Un manque de considération pour les Nîmois plutôt ! Voilà ce que disent, en substance, les membres de l’opposition du centre (Valérie Rouverand) et de gauche (Vincent Bouget).
“On vous gomme du jour au lendemain de la vie politique”
La première, candidate déclarée aux municipales 2026, n’est pas étonnée de ce genre de procédés. “Je l’ai moi-même vécu sous la précédente mandature de Jean-Paul Fournier (elle était adjointe à l’éducation et avait perdu ses délégations après le clash Fournier/Lachaud de 2017, NDLR). Mes services avaient reçu l’ordre de ne pas me dire au revoir. On vous gomme du jour au lendemain de la vie politique. Cette violence, je la connais depuis des années. Là, Jean-Paul Fournier évince des gens qui ont travaillé durant des années. On va mettre à leur place des gens qui ne maîtrisent pas les dossiers. Cela va impacter les Nîmois. C’est une fin de règne d’une violence inouïe, avec des méthodes d’un autre temps.”
Pour Vincent Bouget, qui n’a pas encore déclaré sa candidature aux municipales, ce n’est, là aussi, pas une nouveauté : “Depuis deux mandats, la droite nîmoise passe son temps à des règlements de compte internes. C’est la suite logique d’une conception du pouvoir monarchique et clanique. Le spectacle est assez affligeant pour les Nîmoises et les Nîmois qui, dans une période difficile au vu de l’actualité, ne sont pas écoutés ni même considérés. Cela ne donne pas, non plus, une bonne image de la ville. Il est temps de tourner la page.”
Pour le RN, pas de commentaire avant le prochain conseil municipal… qui promet d’être particulièrement agité.