Antoine Colavita est l’un des sept prévenus dans l’affaire des plaintes du directeur artistique de la cérémonie d’ouverture des JO de Paris 2024. Ce candidat suppléant lors des dernières législatives dans les hauts cantons Biterrois est inconnu de tous. Même dans son propre camp.
Antoine Colavita, âgé de 22 ans, candidat suppléant Reconquête aux dernières législatives sur la 5e circonscription de l’Hérault, a été interpellé dans le cadre de l’enquête de cyber harcèlement visant le directeur artistique de la cérémonie d’ouverture des JO de Paris 2024, Thomas Jolly. Il fait partie d’un groupe de 7 personnes, dont une femme, qui ont été arrêtés et qui devront se présenter devant la justice au mois de mars prochain, à Paris. Ils encourent, pour ce délit, 75 000 € d’amende et 7 ans de détention. Les enquêtes ouvertes par le pôle national de lutte contre la haine en ligne (PNLH) fin juillet ont été confiées à l’Office central de lutte contre les crimes contre l’humanité et les crimes de haine (OCLCH).
Qui est Antoine Colavita ?
Pour en savoir un peu plus sur Antoine Colavita, il conviendra de se lever tôt. En effet, les membres du parti Reconquête disent ne pas le connaître. Est-il Héraultais ? A-t-il été parachuté sur le département pour les législatives ? Personne ne nous a répondu. Pas même le conseiller régional, Franck Manogil, qui a quitté le mouvement politique de Zemmour pour suivre Marion Maréchal dans son nouveau parti Identité Libertés. “Je ne connais pas cette personne, pas plus que je ne connaissais le candidat sur cette circonscription.” Midi Libre a tenté de joindre un responsable de ce parti politique dans l’Hérault, en vain !