L’épidémie de dengue proceed de progresser en Martinique, où trois personnes contaminées sont mortes depuis le 18 septembre, dont un enfant, portant le bilan whole à six décès. Selon Santé Public France, qui l’a confirmé à l’ARS (Agence Régionale de Santé) jeudi 5 octobre, « après examen médical collégial », ces décès sont bien imputables à la dengue.
La Martinique et la Guadeloupe se trouvent depuis la mi-août en part épidémique pour cette maladie tropicale, qui se transmet essentiellement par les piqûres de moustique et peut se manifester par de fortes fièvres, des maux de tête, des courbatures, des nausées et des éruptions cutanées.
Depuis plusieurs semaines, des communes du sud de la Martinique, dont les Anses-d’Arlet, affichent l’un des taux d’incidence les plus élevés du territoire ultramarin, avec une prévalence de 100 cas pour 10 000 habitants d’après le dernier bulletin hebdomadaire de Santé Publique France.
L’abandon de l’État
En juillet, le député de Martinique GDR (Gauche Démocrate et Républicaine) Marcellin Nadeau déplorait le désintérêt grandissant de l’État pour ces territoires. « Il relaye beaucoup de communication dans laquelle il fait croire que nous sommes une priorité, mais la réalité c’est que comme d’autres territoires, ils nous placent au second plan, même pire encore. Nous sommes pris dans l’engrenage d’un système de privilèges dans lequel le néo libéralisme et les intérêts de l’État nous replongent dans la colonialité », estimait-il à propos du gouvernement, en rappelant qu’« en Martinique, le chômage est immense, la pauvreté touche près de 30 % de la inhabitants et nous affrontons des problèmes de développement qui sont permanents ».