Guillaume Martin, le secrétaire général de la CGT de Lozère et Nicolas Hinderschiett, membre du bureau de l’union départementale, se sont réunis ce mardi 14 janvier 2025 pour prononcer leurs vœux et aborder les défis de cette nouvelle année.
“Racisme, antisémitisme, sectarisme, fascisme…” Citer “tout ce que la CGT déteste”, voilà une bonne façon de mettre les choses au clair pour Guillaume Martin, le secrétaire général de la CGT de la Lozère, en ce début d’année.
Réuni avec Nicolas Hinderschiett, membre du bureau de l’union départementale, ce mardi 14 janvier 2025, ce dernier en a profité pour faire un point sur les situations nationale et locale actuelles et prononcer ses vœux pour cette nouvelle année.
Vœux de paix
“Les vœux majeurs que l’on veut porter cette année sont des vœux de paix, a déclaré le secrétaire général, entre la Russie et l’Ukraine et en Palestine. Les dégâts donnent le vertige. En tant qu’organisation humaniste qu’est la nôtre, on ne peut pas fermer les yeux sur le fait qu’actuellement des nourrissons meurent de faim ou de froid.”
La CGT est donc désormais insérée dans le collectif Palestine Liban 48, pour une paix juste et durable au Proche-Orient, et sera présente tous les mois aux différents rassemblements qui seront organisés en faveur de cette cause.
Revendications multiples
Le syndicaliste a cité les différentes revendications portées par l’organisation au niveau national : donner des moyens à nos services publics et à notre protection sociale, mettre en place des mesures d’urgence pour l’emploi et l’industrie avec notamment un moratoire sur les licenciements et sur le démantèlement du fret SNCF, l’abrogation de la réforme des retraites, l’augmentation “ultra-urgente” des salaires du Smic et du point d’indice, et enfin le développement de tous les moyens nécessaires pour reconstruire Mayotte.
Le chef de l’organisation lozérienne aimerait une “réponse à l’urgence sociale” pour “éviter que le gouvernement ne tombe à nouveau.”
Ce dernier a ensuite rappelé les deux axes de revendications majeures au sein du département : la santé (rémunération des soignants, conditions de travail…) et les Ehpad, car les prix augmentent et inquiètent. ” Qui pourra se payer une maison de retraite à l’avenir, quand on connaît les revenus moyens.”
Nicolas Hinderschiett, membre du bureau de la CGT mais aussi de l’association de protection et de défense de la ligne Béziers-Neussargues, a conclu en évoquant le sujet du fret et de l’industrie en Lozère. “Le destin de la ligne est intrinsèquement lié au destin de l’usine ArcelorMittal”.” Cette usine représente, en emplois directs, 200 personnes. “Il y a un manque d’effectif et d’investissements techniques et humains pour garantir le bon fonctionnement de la ligne.”