Augmentation des salaires, abrogation de la réforme des retraites, de celle de l’assurance chômage, moyens pour les services publics… Tels sont les messages qu’entendent envoyer la CGT, la FSU et Solidaire qui appellent à une journée de grève et de manifestation mardi 1er octobre, jour de la déclaration de politique générale du premier ministre Michel Barnier à l’Assemblée.
« Nous ne jouons pas en défense mais en attaque ! Le 1er octobre sera le discours de revendications et d’intérêt général des jeunes, des salariés et des retraités. C’est Michel Barnier qui a choisi de faire son discours de politique générale ce jour-là. J’espère que cela lui permettra de nous répondre », explique la secrétaire générale de la CGT, dans un entretien au Parisien, ce lundi 30 septembre, pointant « une énorme colère démocratique et sociale dans le pays, avec le sentiment de s’être fait flouer aux dernières élections ».
Plus de 180 cortèges pour les salaires et contre l’austérité
Et Sophie Binet de prévenir que des mesures cosmétiques en matière de « justice fiscale » en parallèle d’une feuille de route d’austérité ne suffiront pas alors que nombre de services publics sont exsangues : « D’abord, il faut commencer par rétablir l’ISF, la taxation du capital, celle de l’héritage qui est très discriminante. Ensuite, oui, il faut un impôt plus progressif en s’attaquant aussi aux niches fiscales. C’est tout cela qu’il faut remettre à plat. Pendant le “septennat” d’Emmanuel Macron, il y a eu 73 milliards de baisses d’impôts pour les plus riches et les plus grandes entreprises. Maintenant, il faut un retour de balancier », détaille-t-elle défendant par ailleurs l’abrogation de la réforme des retraites et une véritable renégociation concernant l’assurance chômage.
« Avec la bénédiction du patronat, Medef en tête, l’aggravation de la politique contre nos droits sociaux est à l’ordre du jour : retraite, assurance chômage, sécurité sociale… Dans le même temps, tout augmente sauf nos salaires et notre pouvoir d’achat continue à baisser », ajoute le syndicat qui appelle à manifester pour « gagner le vote par les député·es de mesures pour financer nos services publics, l’abrogation de la réforme des retraites et une loi qui indexe les salaires sur les prix » et à faire grève pour « gagner des augmentations de salaire et l’ouverture de négociations dans chaque entreprise ».
Plus de 180 cortèges sont prévus à travers la France. Voici où manifester dans les grandes villes :
À Paris, la manifestation est prévue à 14 heures au départ de la place Denfert-Rochereau.
À Lyon, rendez-vous à 11 h 30 à la Manufacture des tabacs.
À Marseille, le cortège s’élancera du Vieux port à 10 h 30.
À Lille, les grévistes et manifestants sont attendus à 14 h 30 à la Porte de Paris.
À Brest, le rendez-vous est fixé à 11 heures, place de la Liberté.
À Strasbourg, le départ est prévu à 14 heures, place Kléber.
À Nantes, les syndicats appellent à se mobiliser dès 10 h 30 devant la préfecture.
À Montpellier, rendez-vous à 11 heures, place du Peyrou.
À Toulouse, la manifestation débutera à 14 heures de la place Jean Jaurès.
À Nice, le point de ralliement est prévu dès 10 heures, place Massena.
À Bordeaux, le cortège partira à 11 h 30 de la place de la République.
Tous les autres rendez-vous sont disponibles sur le site de la CGT.
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