À l’initiative de la municipalité de Rouen et du Collectif de défense des libertés fondamentales, une plaque en hommage à Jules Durand sera dévoilée, ce lundi 25 novembre, à l’angle de la place Foch et de la rue aux Juifs. La date n’a pas été choisie au hasard. Le 25 novembre 1910, le secrétaire du syndicat des dockers-charbonniers du port du Havre se voyait injustement condamné à mort.
Jules Durand était alors le meneur charismatique d’une grève illimitée des dockers contre « l’extension du machinisme et la vie chère ». Pour la casser, les patrons l’ont fait accuser à tort d’être le « responsable moral » de l’assassinat d’un chef d’équipe non gréviste, en réalité tué lors d’une rixe entre ivrognes. À l’annonce du verdict, l’accusé sombre.
Grâce à une importante mobilisation, sa peine est commuée en sept ans de réclusion. Il est totalement innocenté en 1918. Mais, les conditions de son incarcération et l’angoisse de la sentence ont rendu fou ce « Dreyfus du monde ouvrier ». Interné dans un asile psychiatrique, il y meurt en février 1926.
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