Des personnels contraints à se mettre en grève pour obliger leur direction et les actionnaires à mettre les moyens afin de sauvegarder l’outil de production. Tel est le mouvement de grève peu commun auquel se sont astreints les salariés de la tour Eiffel durant cinq jours, à l’appel de leurs syndicats CGT et FO.
Grâce à cette action, la Dame de fer est assurée de rester en bon état et le public, de visiter le monument en toute sécurité. Dans un communiqué publié samedi, la société d’exploitation (Sete) s’engage à « un investissement ambitieux de 380 millions d’euros jusqu’en 2031, notamment pour les travaux et l’entretien du patrimoine de la tour », ainsi que « la poursuite de la 20e campagne de peinture et l’engagement de la suivante ».
L’accord prévoit aussi un « point de suivi du modèle économique », « des investissements de travaux et des recettes de la société » tous les six mois. Fortes de cette victoire, la CGT et FO affirment : « Nous resterons mobilisés pour défendre le monument jusqu’à obtention d’un modèle viable. »