Consternation et indignation. Les syndicats de la Société générale expriment leur profond mécontentement face à la révélation, dans la presse, de l’ampleur du plan social qui menace les salariés du groupe. Alors que l’agence Bloomberg avait déjà annoncé la suppression de 500 postes, le 19 janvier, les Échos ont dévoilé, ce week-end, un plan social d’une tout autre ampleur.
En quinze jours, celui-ci aurait presque doublé, touchant désormais 900 postes, principalement dans les fonctions centrales du groupe à la Défense, près de Paris, et dans le secteur informatique. « Il est scandaleux que de telles informations paraissent dans la presse avant que les partenaires sociaux en aient été saisis, au risque de générer la légitime inquiétude des salariés sans pouvoir en mesurer les impacts et sans accompagner le choc de ces annonces », dénonce sur son website le Syndicat nationwide des banques (SNB) de la Société générale.