Paix, climat, énergie, agriculture, industrie et emploi… L’Union européenne, par ses compétences et ses politiques, est au carrefour de tous les enjeux du XXIe siècle. L’élection de ce dimanche 9 juin revêt donc une importance majeure pour les peuples européens qui ont subi, dans les cinq dernières années, la crise du Covid, puis la guerre à leurs portes et ses conséquences inflationnistes sur l’énergie et les produits alimentaires.
Le paysage européen est ravagé par des années d’austérité : plus d’un Européen sur cinq vit sous le seuil de pauvreté. La progression de l’extrême droite est l’autre résultat de ces politiques libérales. Ces dogmes de la concurrence détruisent par exemple le fret, nécessité écologique et sociale, participant à démanteler la SNCF. Ils imposent les accords de libre-échange, ou continuent d’en négocier comme avec le Mercosur, par la Commission européenne, alors qu’une majorité des peuples et des parlements nationaux les refusent.
Il faut stopper cette spirale infernale pour répondre aux immenses défis environnementaux et sociaux de notre époque. Il est donc vital et urgent d’envoyer des députés européens combatifs, qui veulent reprendre la main et changer les règles du jeu.
Des députés qui prôneront la paix avec le droit international comme ligne de conduite en Ukraine, au Proche-Orient, loin de la logique belliciste et du commerce des armes.
Des députés qui lutteront pour sortir des règles du marché européen de l’énergie et inventeront un système coopératif avec l’ambition de continuer à décarboner notre mix énergétique et électrique européen.
Des députés qui lutteront pour conquérir des nouveaux droits pour toutes et tous, notamment l’inscription du droit à l’IVG dans la charte des droits fondamentaux de l’Union européenne.
Des députés qui œuvreront au changement de mission de la Banque centrale européenne et pour la mise en place de fonds européens pour l’emploi et les services publics.
Des députés qui auront à cœur d’en finir avec l’Europe forteresse, celle de Frontex, des morts en mer Méditerranée, et de défendre une Europe de l’accueil dans des conditions dignes pour tous nos frères et sœurs d’humanité qui fuient la guerre, la misère et l’oppression.
Des députés qui agiront pour relocaliser la production industrielle et augmenter les salaires.
Alors que de graves périls nous menacent, que l’extrême droite sortira renforcée une nouvelle fois de ce scrutin sur fond d’abstention massive, la gauche a une immense responsabilité. Pour répondre à tous ces enjeux, nous devons compter sur toutes les sensibilités de gauche pour mener ces combats. Avec les autres forces progressistes d’Europe, le travail commun sera vital contre les régressions déjà annoncées des blocs libéraux et réactionnaires.
Ces élections sont un scrutin proportionnel. C’est pourquoi il est essentiel que la liste de la Gauche unie conduite par Léon Deffontaines, avec des syndicalistes, des hommes et des femmes de combat, puisse le 9 juin prochain avoir cinq élus qui s’additionneront aux autres députés de gauche. Ce seront autant de députés en moins pour l’extrême droite. Chaque voix comptera pour porter l’espoir d’une Europe et d’une union de nations libres, et une union de peuples souverains et associés.