Le sujet du chantier du parking sous l’esplanade Aristide-Briand a été une nouvelle fois évoqué au conseil municipal de Sète.
Le sujet du chantier du parking sous l’esplanade Aristide-Briand s’est, une nouvelle fois, invité au dernier conseil municipal de Sète. C’est Laura Seguin, la conseillère d’opposition, qui a lancé la discussion en dénonçant “des fake news dans le dernier bulletin municipal”. Elle a, également, demandé des explications sur la présence d’eau et les actions récentes d’envoi de cailloux et de béton dans la zone. Elle a voulu aussi savoir quel est le niveau de la facture de ce chantier.
Un radier en cours d’installation
“En termes de fake news, il y en a eu pas mal de votre côté avec les immeubles qui devaient s’effondrer et les arbres enlevés qui devaient mourir”, a répondu Vincent Sabatier, l’adjoint aux travaux. Avant de préciser que “ce que l’on voit aujourd’hui sur ce chantier, c’est aussi ce qu’il s’est passé pour la construction du parking à Victor-Hugo.” François Commeinhes : “on est en train de faire un radier avec des graviers du type de ballast SNCF et on injecte du béton. L’eau sera ensuite pompée.” Enfin, au sujet du coût, l’élu aux travaux a lâché : “on n’a pas de facture finale (estimée à 14 M€, NDLR) mais il y aurait 1,5 M€ en plus”, notamment à cause de l’inflation comme l’a rajouté François Escarguel, l’adjoint aux finances.
Personne ne va reboucher ce trou
Mais la discussion a pris un autre tour avec l’intervention de Sébastien Denaja. “Il faut être raisonnable sur ce sujet, a plaidé le conseiller régional. Je suis contre ce projet, mais quelle que soit la personne qui sera à votre place à la mairie, a-t-il dit à l’adresse de François Commeinhes, ce parking, il faudra le terminer. Personne ne va reboucher ce trou. On ne va pas faire revenir des centaines de camions dans le centre. Se dédire nous coûterait les yeux de la tête.” Une posture que ne partage visiblement pas sa camarade de l’opposition de gauche.
Véronique Calueba veut le reboucher
En effet Véronique Calueba a rappelé qu’elle était contre le projet notamment parce qu’il “allait faire entrer encore plus de voitures dans le centre-ville. Je me demande donc combien cela coûterait de reboucher le trou…” Une option qui, si elle paraît désormais hautement irréalisable, continue de faire son chemin chez les opposants au parking (lire ci-dessous).
Le collectif Bancs Publics, qui milite contre le chantier Briand, explique ces dernières semaines avoir réalisé sa propre estimation du coût d’un possible remblaiement. “Si on décidait de tout arrêter tout de suite, nous avons évalué le remblaiement à 3 M€. Il n’est pas trop tard pour arrêter ce parking qui ne sera jamais rentabilisé.”