Des sociétés de sécurité qui, contrairement à leurs engagements, n’envoient personne sur les sites qui leur sont confiés. Des agents, non déclarés qui travaillent sous des « alias ». Des badges individuels de sécurité (« single access pass ») attribués à de faux titulaires. À J-4 de la cérémonie d’ouverture des jeux Olympiques, la direction sécurité du Comité d’organisation des JO (Cojop) enregistre ses premières défaillances.
Selon des documents que l’Humanité a pu consulter, l’inspection du travail a récemment mis les pieds dans le plat. Deux contrôles, réalisés sur un site parisien du quai Malaquais, les 9 et 12 juillet, ont permis de constater une série de dysfonctionnements. Dans un courrier recommandé daté du 16 juillet, un responsable de « l’unité de contrôle 5-6-7 » (l’une des deux brigades spécialement dédiées aux contrôles JO) avertit le président du Cojop, Tony Estanguet.