En acceptant de devenir coprésident du comité de suivi de la charte sociale des jeux Olympiques et Paralympiques (JOP), qui démarrent ce 26 juillet, Bernard Thibault connaissait l’ampleur de la tâche : défendre les intérêts des travailleurs dans la préparation de ce gigantesque événement mercantile que sont (aussi) les JOP.
Pendant toute la durée des chantiers, qui ont employé 30 000 personnes, l’ex-dirigeant de la CGT est parvenu à mettre en place des garde-fous : visites régulières de l’inspection du travail, mise à disposition d’un local pour les syndicalistes, comité de suivi…
À l’arrivée, le taux d’accidentologie sur les chantiers des JOP fut quatre fois plus faible que le taux moyen dans le BTP, selon Bernard Thibault, qui répète cependant que « chaque accident est un accident de trop ». Il reste désormais à convaincre l’ensemble du secteur d’adopter les pratiques expérimentées ici…