Jean-Paul Fournier ne mâche pas ses mots à l’encontre de son premier adjoint qui, après avoir déclaré sa candidature aux municipales 2026, a choisi de créer le groupe “Nîmes avenir”.
La création du groupe politique “Nîmes Avenir” par le premier adjoint Julien Plantier, scellant une scission au sein de la majorité municipale, a irrité – c’est un euphémisme – le maire de Nîmes Jean-Paul Fournier.
Joint par Midi Libre, le premier édile qui, rappelons-le, ne se représente pas après avoir réalisé quatre mandats de maire, a d’abord dit qu’il ne comptait pas réagir, avant de lâcher “Qu’est-ce que vous vous voulez, on est toujours trahi par les siens.”
Une majorité divisée en deux camps
“Comment appelez-vous cela ?, a-t-il poursuivi. C’est une trahison. Quelqu’un à qui vous avez donné à manger pendant des années et qui se retourne comme ça…”
Julien Plantier avait officiellement annoncé qu’il briguait le fauteuil de maire pour 2026 fin janvier dernier, et ce avant même que le maire ou les instances nationales de Républicains n’aient fait part de leur choix entre lui et Franck Proust, le président de Nîmes métropole pas encore officiellement candidat.
La majorité municipale est désormais divisée en deux camps, l’un ayant suivi Julien Plantier, l’autre se préparant à soutenir la candidature de Franck Proust.