Nantes (Loire-Atlantique), correspondance particulière.
Le Lieu unique est occupé depuis cinq jours. Tout en maintenant pour l’heure ses activités. Le mouvement initié par la CGT spectacle et le collectif de professionnels Culture en lutte cherche à rebondir après une première mobilisation fin 2024. Celle-ci survenait dans la foulée des annonces de la présidente des Pays de la Loire, Christelle Morançais, sur des économies de 82 millions d’euros dans le budget régional impactant culture, sport, missions locales, associations. La lutte cherche aujourd’hui à s’élargir et à se catalyser ; avec les postiers du piquet de grève des Sorinières, centre de tri de La Poste près de Nantes, ou les éboueurs de la ville, chez qui court toujours un préavis.
Ce jeudi matin, Culture en lutte donnait rendez-vous devant les locaux de l’agence régionale de santé pour former cortège. Julie, rattachée à l’éducation nationale, est venue témoigner à l’AG du mercredi soir : « Nous devons mener une réflexion collective de convergence des luttes car nous sommes en train de nous faire rayer de la carte. Le pouvoir est en train de méticuleusement nous ramener au XIXe siècle avec cette épée de Damoclès de la guerre. »