La présidente du Parti radical était à Mende et Langogne, ce samedi 26 octobre 2024. Elle a répondu à l’invitation de son ancienne collègue Guylène Pantel, avec qui elle faisait partie du groupe Rassemblement démocratique et social européen (RDSE), quand elle était encore sénatrice.
Nathalie Delattre, actuelle ministre en charge des relations avec le Parlement, était en Lozère, ce samedi 26 octobre 2024, une semaine après les inondations qui ont touché l’est du département. Elle a répondu à l’invitation de son amie en politique, la sénatrice Guylène Pantel, avec qui elle a siégé au sein du groupe Rassemblement démocratique et social européen (RDSE) au palais du Luxembourg.
Celle qui est aussi présidente du Parti radical a d’abord visité l’état-major du Service départemental d’incendie et de secours (Sdis), à Mende. Le colonel Bruno Doury lui a présenté le Sdis en quelques chiffres : 29 Centres d’incendie et de secours (CIS), 830 sapeurs-pompiers volontaires, 22 professionnels à l’état-major, 23 personnels administratifs techniques et spécialisés, 6 000 interventions par an (1 100 à Mende, 650 à Marvejols, 600 à Florac, 560 à Langogne, 580 à Saint-Chély-d’Apcher).
La question de l’hélicoptère à l’année
Il a aussi été question des moyens spécialisés : le Secours en milieu périlleux et montagne (SMPM), la Cellule intégrée du feu (CIF) et le Secours en eaux vives (SEV). “J’ai fait partie des personnes expulsées lors de l’incendie à La Teste-de-Buch (Gironde), confie la ministre. Je sais que des pompiers lozériens, spécialistes du feu tactique, sont intervenus en Gironde. Je ne peux que les remercier.” Nathalie Delattre en a aussi profité pour réaffirmer son soutien aux volontaires, et qu’elle continuera d’œuvrer pour “défendre notre modèle français”.
Dans les locaux mendois, d’autres sujets ont été abordés. Laurent Suau a notamment fait allusion au dossier qu’il a remis à la membre du gouvernement, avec en son sein douze projets. L’un d’eux concerne l’hélicoptère à l’année, dit “bleu blanc rouge” pour les couleurs des différents services qui en auraient l’usage. Sur ce point, la députée Sophie Pantel, rapporteure spéciale “sécurité civile” à l’Assemblée nationale pour le Projet de loi de finances 2025, précise qu’il en sera question dans son rapport.
Le ministre des Transports annoncé
La délégation, qui accompagnait la ministre, s’est ensuite rendue à Langogne. Elle est allée à la rencontre des sinistrés du jeudi 17 octobre, avant de féliciter les sapeurs-pompiers du CIS pour l’aide précieuse qu’ils ont apporté à la population.
Marc Oziol, le maire de Langogne, est revenu sur les dégâts que sa commune doit prendre en charge. “Nous en aurons pour plusieurs centaines de milliers d’euros. Peut-être 400 000, 600 000 voire 800 000 € de travaux. C’est de la remise à niveaux. Pendant ce temps, je n’améliore pas la commune. Il faut un accompagnement de l’État.” Nathalie Delattre a rappelé que le Premier ministre venait d’annoncer que le fonds Barnier allait être porté à 300 millions d’euros, soit une augmentation de 75 millions d’euros.
L’édile a aussi insisté sur le contournement de Langogne et tous les enjeux liés aux déplacements. Il a ainsi demandé une visite de François Durovray, le ministre des Transports, qui a des attaches en Lozère. Sophie Pantel, amie de ce dernier, assure qu’il lui a déjà donné son accord, mais que la date restait à déterminer. Attention donc, un ministre peut en cacher un autre.