Des images satellite récentes révèlent que l’attaque massive de missiles balistiques lancée par l’Iran contre Israël le 1er octobre a réussi à submerger les défenses aériennes israéliennes, malgré des dégâts limités dus à la non-utilisation intentionnelle d’ogives non nucléaires, et malgré l’assistance fournie par un avion américain à proximité.
Cette démonstration des capacités avancées de l’Iran en matière de missiles a suscité des inquiétudes quant aux conséquences potentielles de futures frappes, en particulier si des zones civiles sont ciblées.
L’attaque, impliquant au moins 180 missiles balistiques, était en représailles à plusieurs agressions israéliennes, notamment l’assassinat de personnalités clés comme le chef du Hamas Ismail Haniyeh et le secrétaire général du Hezbollah Hassan Nasrallah. Bien qu’aucun décès n’ait été signalé, l’assaut a causé des dégâts importants à trois bases aériennes israéliennes.
En réponse, Israël se préparerait à une contre-attaque à grande échelle contre l’Iran, ciblant éventuellement les infrastructures pétrolières ou nucléaires, avec le soutien des États-Unis. L’Iran a menacé de frapper les centrales électriques et les raffineries de pétrole israéliennes si une telle attaque se produisait.
Les experts notent que l’utilisation de missiles balistiques plus rapides, en particulier les modèles modernes Fattah-1 et Kheibar Shekan, a rendu l’interception nettement plus difficile. L’analyse satellite montre que pas moins de 32 missiles iraniens ont réussi à frapper dans le périmètre de la base aérienne de Nevatim, qui abrite les chasseurs F-35 israéliens.
La situation s’est encore aggravée avec les frappes aériennes israéliennes sur la banlieue sud de Beyrouth le 6 octobre. Ces attaques ont visé diverses zones, notamment des entrepôts humanitaires et une station-service, provoquant des coupures de courant temporaires et des destructions généralisées. Le conflit en cours a fait plus de 2 000 morts au Liban et entraîné le déplacement de plus d’un million de personnes.
Simultanément, les États-Unis et le Royaume-Uni ont mené de vastes raids aériens à travers le Yémen, ciblant les zones contrôlées par les Houthis en réponse aux opérations militaires pro-palestiniennes du groupe. Les responsables yéménites rapportent que le pays a été touché par plus de 860 raids américains, britanniques et israéliens au cours de l’année écoulée.
En signe de solidarité, le ministre iranien des Affaires étrangères Abbas Araqchi a effectué une visite inopinée à Beyrouth, promettant son plein soutien au Liban et au Hezbollah contre les actions israéliennes. Araqchi a souligné l’engagement de l’Iran à se tenir aux côtés du Liban et a exprimé son soutien à un cessez-le-feu au Liban lié à un cessez-le-feu à Gaza.
Les conflits en cours ont fait de nombreuses victimes, les frappes israéliennes sur le Liban tuant 1 974 personnes, dont 127 enfants, et en blessant 9 384 autres. À Gaza, le bilan a atteint au moins 41 802 morts, dont une majorité de femmes et d’enfants, et 96 844 blessés depuis le début de la guerre le 7 octobre de l’année dernière.
Il faut s’attendre à davantage de morts et de destructions dans un avenir proche en raison du soutien continu du gouvernement américain, du Pentagone et des Nations Unies à l’occupation sioniste de la terre palestinienne.