L’ancien premier adjoint au maire de Nîmes, Julien Plantier, a présenté son équipe au sein de son micro-parti et les premières ambitions portées par les anciens élus et membres de la société civile qui composent Nîmes Avenir.
Coopération, émergence des idées, construction. Et, enfin, une vision du territoire qui verra le jour pour définir une feuille de route présentée d’ici l’automne. C’est le challenge que se donnent les membres du micro-parti Nîmes Avenir, officiellement créé en préfecture depuis ce lundi 17 mars. En son sein, tous ceux qui ont fait le choix de suivre l’ancien premier adjoint Julien Plantier et se sont vus dernièrement retirer leurs délégations par le maire Jean-Paul Fournier. Mais aussi des nouvelles têtes, issues de la société civile.
Sept commissions, menées par des binômes
À commencer par Gilles Cantal, préfet honoraire. Nîmois depuis une vingtaine d’années, le préfet réserviste a notamment été récemment missionné par l’État pour gérer la crise de l’eau à Mayotte. Son “expertise précieuse”, saluée par le chef de file de Nîmes Avenir, sera complétée par celle de Sophie Roulle. Ancienne adjointe au commerce du centre-ville puis à la Culture, cette architecte composera donc la part politique d’un duo chargé de la conception du projet Nîmes Avenir. Projet qui naîtra des restitutions des sept commissions, chacune également menée par un binôme, imaginées pour ratisser toutes les problématiques du territoire communal et intercommunal (lire encadré).
Sept commissions, sept thématiques et huit binômes
Autour de Julien Plantier, du binôme Roulle-Cantal chargé de la coordination du projet et de Carole Solana, qui se chargera de mobiliser bénévoles et citoyens, sept commissions et sept binômes ont été constitués pour réfléchir sur des thématiques.Nîmes aménagé : axé sur l’aménagement urbain, avec Pascal Gourdel et Michel Boschi (architecte).Nîmes durable : travail sur l’environnement et le développement durable en tenant compte des enjeux environnementaux. Avec Pascale Venturini et Christian Freu (ancien cadre dirigeant EDF).Nîmes apaisé : sécurité et bien vivre. Dolorès Orlay-Moureau et Christophe Maurel.Nîmes éclairant : éducation, culture et jeunesse. Aurélie Prohin-Marguet et Emmanuelle Silvestre (conseillère en immobilier).Nîmes dynamique : attractivité et développement économique. Xavier Douais et Daniel Cohen (retraité).Nîmes solidaire : réfléchir au bien-être des habitants (sport, famille, soutien à la vie associative, aux personnes âgées, etc.). Nicolas Rainville et Marie-Ange Sebellini (avocate).Nîmes coopératif : comment positionner Nîmes au cœur d’un territoire. Olivier Bonné et une personne restant à définir.
Car que ce soit Olivier Bonné, Dolorès Orlay-Moureau, Nicolas Rainville, Xavier Douais ou Aurélie Prohin, tous affirment désormais que la page – certes reconnue comme douloureuse – de leur éviction par le maire est désormais derrière eux : “Nous ne sommes pas des victimes, il n’y a pas d’amertume”, affirme Julien Plantier, tandis que Sophie Roulle enchaîne en “regardant devant”. Alors qu’aucun n’a aujourd’hui plus de contact avec le maire en place, “à part par les mails qu’on reçoit encore”, précise Dolorès Orlay-Moureau, les membres de Nîmes Avenir restent néanmoins dans l’idée de soutenir les projets de la majorité lors des votes aux conseils municipaux, “pour peu qu’ils soient en accord avec le projet de base porté par Jean-Paul Fournier et pour lequel nous avons été élus”. Du côté de l’Agglo, “j’ai prévenu mon chef de groupe (Union pour le développement de notre territoire, qui réunit la majorité nîmoise et des représentants des neuf autres communes de l’Agglo), Frédéric Touzellier, que nous allions également créer un nouveau groupe, Nîmes Métropole Avenir. Avec dix élus, mais toujours inscrit dans la majorité”.
Des réunions mensuelles
Désormais donc, le calendrier de ce nouveau micro-parti va être rythmé par les réunions publiques mensuelles qui commenceront dès la fin avril, auxquelles seront associés “tous ceux qui ont envie de s’engager. Nous avons bien entendu des projets, mais il faut voir s’ils correspondent à l’idée que se font les Nîmoises et les Nîmois de l’avenir de leur ville”, insiste Julien Plantier. Marquant l’envie, après l’épisode houleux qu’ils viennent de subir, de poursuivre “une aventure humaine”, centrée sur les “mêmes valeurs”, concluent Nicolas Rainville et Dolorès Orlay-Moureau.
La première réunion thématique se tiendra fin avril autour de Nîmes éclairant et de la place de la jeunesse. Sur internet : nimes-avenir.fr.