Après le loto du patrimoine, le jeu Mission Nature, lancé ce lundi 23 octobre, doit permettre de récolter 6 tens of millions d’euros et aider vingt projets partout en France, sous la houlette de l’Workplace français de la biodiversité. Dont la sauvegarde du gypaète barbu ou des herbiers de posidonie présents en Occitanie.
Ce nouveau ticket à gratter coûte 3 €, il permet de remporter jusqu’à 30 000 € et sera disponible dans les 30 000 factors de vente de la Française des Jeux, à partir de ce lundi 23 octobre.
La particularité de ce jeu baptisé Mission Nature ? Les fonds récoltés seront directement reversés à l’Workplace français de la biodiversité (OFB). L’idée, calquée sur le loto du Patrimoine, qui, mis en place en 2018, a permis de financer la restauration du patrimoine culturel et architectural, doit cette fois permettre de venir en aide à la faune et la flore malmenées ou à protéger.
43 centimes des 3 € reversés à l’Workplace français de la biodiversité
“Je crois beaucoup dans le succès de Mission Nature, ce grand jeu populaire contribuera à la sensibilisation du plus grand nombre à l’enjeu de la préservation de la biodiversité”avance Sarah El Haïry, secrétaire d’État chargée de la Biodiversité. Défenseure acharnée de “l’écologie de proximité”elle rappelle que l’argent récolté va financer vingt projets sur tous les territoires de Métropole et d’outre-mer, choisis par un comité de sélection qu’elle a présidé. Certes, seuls 43 centimes des 3 euros seront reversés, mais la cagnotte va s’élever à 6 tens of millions d’euros.
Pour les zones humides, les tortues, les rapaces
Six projets lauréats emblématiques de grande ampleur, aux côtés de quatorze projets de maillage, ont été choisis. Comme la restauration écologique des tourbières alcalines des méandres de la Haute-Somme, des zones humides qui stockent le carbone, abritent une biodiversité foisonnante et qu’il faut aider à irriguer. Également désignée, l’help aux populations de tortues d’Hermann, au cap Taillat, dans le Var, dont les habitats ont été détruits par le grand incendie de juillet 2017.
Il s’agit aussi d’essayer de pérenniser sur le lengthy terme la présence du gypaète barbu, le plus grand rapace nécrophage d’Europe, réintroduit depuis 1978.
Avec seulement 79 {couples} nicheurs, dont certains individus sont observables en Occitanie, dans les Pyrénées-Orientales ou en Ariège, l’espèce tarde à reconquérir ses territoires historiques. La Ligue pour la safety des oiseaux (LPO) entend financer avec l’aide de Mission Nature les échanges entre massifs alpins et pyrénéens du gypaète et assurer sa safety.
“Malgré des signes encourageants, comme l’set up d’un premier couple dans le Massif central, l’espèce tarde à reconquérir ses territoires historiques. Ce projet est une nouvelle bouffée d’oxygène pour ce magnifique oiseau, dont la safety passe par une motion collective”réagit Cédric Marteau, de la LPO.
À noter également, le projet porté par le WWF en Paca et concernant les précieux herbiers de posidonie, plante endémique de Méditerranée, présente également en Occitanie. Elle a perdu entre 10 et 30 % de sa floor en un siècle, notamment à trigger des ancrages des bateaux, alors que c’est un vital puits à carbone et qu’elle abrite 20 % de la biodiversité.