C’est facile de dire qu’il est mort sur un malentendu, mais c’est bien un choc allergique foudroyant au nom à coucher dehors – anaphylactique – qui l’a emporté. La mort est peut-être aussi un malentendu, mais ce n’est pas ainsi qu’on l’imaginait conclure. Il y a des mots qui font partie de notre langue commune. On ne peut plus commander l’air de rien un verre de vin chaud. Jean-Claude Dusse est toujours au premier rang de ses personnages.
Mais comment oublier la fragilité pitoyable et tragique d’Antoine dans Tenue de soirée, de Bertrand Blier, sa justesse de ton dans le piège politique de l’Exercice de l’État, de Philippe Schoeller. Plus de Jean-Claude Dusse. Peu de comédiens peuvent ainsi passer de la comédie et même du ridicule – attendrissant c’est vrai – au drame, avec une telle vérité. On pense à Bourvil dans le Cercle rouge, et lui, Michel Blanc. On pense encore à Monsieur Hire, dans le film de Patrice Leconte avec Sandrine Bonnaire, et sa passion incandescente derrière son masque de glace… Clap de fin. Merci.
Avant de partir, une dernière chose…
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