Koungou (Mayotte), correspondance particulière.
Dans le bidonville de Mavadzani, la case de Fayad est à terre. Et ici, comme dans de nombreux quartiers informels de Mayotte, la désespérance se mêle à la colère. « Aucune autorité n’est venue nous voir pour nous dire comment ça se passe maintenant, même les pompiers ne viennent pas », déplore-t-il.
Quatre jours après le passage du cyclone Chido, qui a ravagé ce quartier du village de Majicavo Koropa, rattaché à la commune de Koungou, les habitants sont plus que jamais isolés. Fayad n’a pas entendu parler de morts dans le quartier. En revanche, il note que si plusieurs blessés ont pu être conduits au centre hospitalier de Mayotte (CHM), avec l’aide des riverains, d’autres, aux blessures plus légères, demeurent encore ici.