Dembéni, Tsingoni (Mayotte), envoyé spécial.
Même sans sa robe de verdure habituelle, Mayotte les a éblouis. Les bénévoles du Secours populaire français (SPF), qui posaient le pied pour la première fois sur le 101e département français, ne l’oublieront pas. « Les gens sont tellement résilients, constate l’une d’elles. Leur philosophie est à prendre en exemple, en modèle. J’imagine la même situation chez moi, mais ce ne serait pas du tout pareil. » Ayant atterri une semaine après le passage dévastateur de Chido, les quatre équipiers de l’association sont épatés par l’attitude des Mahorais. Ils voient aussi l’incurie de l’État français sur l’île au Lagon.
Car, comme d’habitude, le gouvernement a réagi dans l’urgence pour assurer un minimum vital à celles et ceux qui ont tout perdu. Et pour les associations c’est aussi le branle-bas de combat. Au siège parisien du SPF, une équipe resserrée mais complémentaire s’apprête à partir.