À Nîmes, la députée européenne, a présenté le nouveau parti qu’elle préside, Identité-Libertés, aux militants. Et a évoqué la victoire du candidat républicain aux présidentielles américaines.
La victoire de Donald Trump aux élections américaines ? Un bon signe pour Marion Maréchal. Venue à Nîmes présenter son nouveau parti Identité Libertés aux militants gardois avant de rejoindre Montpellier, elle s’est réjouie de ce scénario qui “a de quoi nous rendre optimiste. C’est quand même une belle défaite imposée à la gauche radicale. Kamala Harris incarne l’essentiel de ce que nous combattons nous en France, c’est-à-dire une vision communautariste de la politique, une vision pro immigration, une vision woke. J’y vois donc une opportunité pour le continent européen et la France.”
Et si beaucoup, y compris les viticulteurs locaux, s’inquiètent du retour de droits de douanes élevés, Marion Maréchal y voit, là aussi, une opportunité : “Donald Trump, va vraisemblablement durcir la politique protectionniste des Etats-Unis et donc il va falloir pour nous sortir de cette naïveté d’ouverture généralisée des marchés et nous aussi revenir à une politique de régulation de la concurrence”, explique la députée européenne, fustigeant l’accord avec le Mercosur.
Ambitions municipales
Plus localement, la venue gardoise de Marion Maréchal s’inscrit dans une suite de déplacements pour présenter son nouveau parti, Identité-Libertés. Marion Maréchal a en effet quitté Reconquête et Eric Zemmour et revendique une politique d’alliance de plusieurs mouvements d’extrême droite aux législatives. Dans le Gard, de nombreux cadres de Reconquête l’ont suivie sans hésitation, comme Marc Taulelle, dirigeant de Reconquête Gard devenu celui d’Identité-Libertés, l’avocat Stéphane Guillemin ou le maire de Saint-Bonnet-du-Gard Jean-Marie Moulin, tous présents ce jeudi au Grand hôtel de Nîmes. D’autres figures comme le fondateur de la Ligue du Midi Richard Roudier ou le candidat plusieurs fois malheureux aux municipales de La Grand-Combe, Ludovic Bouix, étaient présents.
“L’Occitanie est une zone de force, avec beaucoup de cades investis. Nous avons quelques ambitions municipales à faire valoir et je voulais commencer le travail le plus tôt possible, a expliqué Marion Maréchal. On pense notamment à Nîmes, mais tout ça s’inscrit, comme au niveau national, dans une logique de coalition du camp national, avec le Rassemblement national ou avec le mouvement d’Eric Ciotti”.