Le système énergétique ukrainien au bord de la rupture après des centaines de frappes russes
Les populations ukrainiennes ont subi, dans la nuit du 16 au 17 novembre, l’une des plus massives attaques aériennes russes visant son réseau énergétique. Plus d’une centaine de missiles et de drones ont frappé le pays. On déplore des victimes à Lviv, Kherson, Zaporijia, dans la banlieue de Kiev et à Odessa. L’inquiétude grandit au sein des populations, à la veille de l’hiver, car le courant et le chauffage ont dû être coupés dans plusieurs régions.
La multiplication des attaques de l’armée russe sur des centrales thermiques et des points de passage essentiels du réseau électrique a en effet déjà sérieusement affaibli la capacité énergétique du pays. Selon des sources journalistiques ukrainiennes, la moitié des sites de production d’électricité seraient désormais hors d’usage.
Rugby : l’équipe de France s’impose face aux All Blacks
L’équipe de France de Rugby affrontait les All Blacks samedi 17 novembre au Stade de France. Après une première période marquée par la domination de la Nouvelle-Zélande, l’équipe de France, plus que jamais solidaire, a su trouver les ressources pour s’imposer une troisième fois consécutive (30-29) face à leur meilleur ennemi.
Pour ce choc face aux derniers finalistes de la Coupe du Monde, battus par les Springboks, le sélectionneur tricolore a dû faire avec les forces en présence. Pour l’occasion, Fabien Galthié a opéré quatre changements. Boudehent remplace Cros, blessé, en troisième ligne, Fickou entre à la place de Gailleton, Attissogbe et Barré sont respectivement remplacés par Villière et Buros. Pour rappel, dans ce duel Nord-Sud, les All Blacks comptent 49 victoires pour seulement 14 défaites. 22 % de matchs gagnés pour les Bleus, mais deux succès lors de leurs deux dernières confrontations.
Les agriculteurs reprennent les mobilisations
Bis repetita ? Un peu partout en France, depuis ce dimanche 17 novembre, des agriculteurs en tracteurs commencent à se réunir devant les préfectures de leur département, bâchant ou décrochant au passage les panneaux de villes. Partout en France, des producteurs semblent profiter de la fin des travaux agricoles pour laisser à nouveau s’exprimer leur colère.
Contrairement à l’hiver passé, où le ras-le-bol avait émergé de la base avant d’être organisé par les syndicats agricoles, ce sont la FNSEA et les Jeunes Agriculteurs (JA), deux syndicats productivistes majoritaires, qui sont cette fois-ci à l’initiative des actions. « Cela fait longtemps que nous n’avons pas vu autant d’attente et de chaleur sur le terrain. On voit bien que le gouvernement Barnier ne va pas assez vite et assez loin », a constaté Pierrick Horel, président des JA, lors d’une conférence de presse tenue le 13 novembre aux côtés de la FNSEA.
Main dans la main, les deux syndicats ont appelé toutes leurs bases départementales à se mettre en mouvement ces lundi 18 et mardi 19 novembre, pour faire capoter l’accord entre l’UE et le Mercosur, et demander des « mesures de simplification ».
Au Brésil, avant le G 20, la société civile se fait entendre
Avant que le G20 ne s’ouvre au Brésil, à Rio de Janeiro, un sommet autogéré par des militants de tous horizons a été organisé dans la ville brésilienne avec la volonté de peser sur les orientations qui seront proposées par le président Lula.
En trois jours, ils sont plus de 15 000 personnes à avoir foulé le boulevard Olympique de Rio, autrefois espace portuaire à la dérive, réhabilité pour les Jeux de 2016. Ses anciens entrepôts reconvertis ont accueilli plus de 270 débats organisés en autogestion, du 14 au 16 novembre, à l’occasion du « G20 social ». Ce patchwork du tissu associatif et militant brésilien est à l’initiative de Lula da Silva, qui a hérité de la présidence du sommet, cette année. Et pour la première fois, la société civile est – presque – conviée à la table des discussions. Rio de Janeiro s’est ainsi muée en un grand festival politico-social. Syndicats, mouvements étudiants, autochtones, collectifs antiracistes et LGBTQIA +…
À la COP 29 à Bakou, Total et les lobbystes des énergies fossiles s’immiscent en masse
C’est la dernière ligne droite pour les négociations à la COP 29 à Bakou, qui doit s’achever le 22 novembre. Au cœur de cette 29e conférence des Parties, l’établissement d’un nouvel objectif de financement pour l’action climatique et le soutien aux pays pour renforcer leurs efforts climatiques.
Mais cette année encore, une coalition d’ONG a comptabilisé pas moins de 1 700 personnes affiliées de près ou de loin à l’industrie pétrogazière qui sont présentes au grand raout climatique. Parmi elles se trouve Patrick Pouyanné, PDG de la major pétrolière française. De quoi parasiter les négociations.
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