Vers un début de rapport de pressure contre la loi immigration ? Ce jeudi, deux jours après l’adoption du projet de loi durcie par une fee mixte paritaire du parlement, la CFDT, la CGT, FO, la FSU, Solidaires et l’Unsa ont « condamné » le vote de la loi immigration. « La priorité doit être l’égalité des droits en particulier des droits sociaux, la régularisation de l’ensemble des travailleuses et travailleurs sans-papiers et la solidarité avec les migrants », écrivent les syndicats, dans une déclaration commune. Ces centrales demandent au président de la République, « solennellement » de « ne pas promulguer », le texte de loi.
La veille au soir, mercredi 20 décembre, syndicats et associations s’étaient retrouvés à la Bourse du travail de Paris. Dans une déclaration commune, ce jeudi soir, quarante-cinq d’entre elles, dont Attac, la Cimade, la CFDT, la CGT le Mrap, la LDH et SOS racisme entendent « poursuivre cette mobilisation avec toutes les forces de la société qui s’expriment d’ores et déjà dans les collectivités locales, les universités, les entreprises et dans toute la société civile ». Elles se donnent rendez-vous le 11 janvier pour un level d’étape, en appelant Emmanuel Macron à « surseoir à la promulgation de la loi ».
Dans un communiqué ce jeudi, la CGT appelle à la mobilisation et à la désobéissance civile « contre la loi de la honte ». Citant notamment les principes de préférence nationale sur l’accès aux allocations familiales et logements, « le contenu de ce texte reprend ainsi les principales propositions du Rassemblement Nationwide et remet en trigger nos principes républicains », be aware le doc.
« Le Titanic avait commencé à couler avec la réforme des retraites »
Jeudi matin, sur RMC, Sophie Binet avait appelé à la « multiplication d’actions de résistance » contre un texte qui « déroule le tapis rouge à l’extrême droite. » « Le Titanic avait commencé à couler avec la réforme des retraites, là on touche le fond avec cette loi qui incarne le monde de l’argent et de l’idéologie rance et xénophobe d’extrême droite », poursuivait la secrétaire générale de la CGT.
En outre, la centrale de Montreuil, qui mobilise plus de 500 travailleurs sans papiers depuis la mi-octobre, réclame leur régularisation.
« Grâce à cette grève, ils ont contraint leurs employeurs à leur donner toutes les preuves de leur travail mais ne sont toujours pas régularisés », tance le communiqué de la CGT. « Contrairement à ce que le gouvernement prétend, cette loi ne facilite en rien les régularisations par le travail », conclut le texte.
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