L’Iran et l’Arabie Saoudite ont déclaré que les crimes du régime israélien et le feu vert des États-Unis pour ces atrocités risquaient de susciter une « insécurité destructrice » pour le régime occupant et ses partisans.
Ces remarques ont été faites mercredi lors du premier appel téléphonique entre le président Ebrahim Raeisi et le prince héritier saoudien Mohammed ben Salmane, a écrit Mohammad Jamshidi, chef de cupboard adjoint du chef de l’exécutif iranien pour les affaires politiques, dans un message sur X, anciennement connu sous le nom de comme Twitter.
Ces commentaires interviennent après que les mouvements de résistance de la bande de Gaza ont lancé samedi leur plus grande opération contre Israël depuis des années en réponse à la campagne d’effusion de sang et de destruction menée par le régime occupant depuis des décennies contre les Palestiniens.
Baptisée Opération Tempête d’Al-Aqsa, cette campagne a tué au moins 1 000 soldats israéliens et colons et en a blessé des milliers d’autres. Près de 150 autres personnes ont également été capturées par les forces de la résistance.
Faisant davantage de lumière sur le contenu de la dialog entre Raïssi et ben Salmane, Jamshidi a déclaré : « … les deux hommes ont convenu de la nécessité de mettre fin aux crimes de guerre contre la Palestine. »
Israël a répondu à l’opération palestinienne en menant une « longue » guerre contre Gaza, pour laquelle il a mobilisé un nombre sans précédent de 300 000 réservistes.
La guerre israélienne a tué au moins 1 100 Palestiniens, dont 326 enfants, et en a blessé 5 339 autres.
La campagne militaire a vu le régime raser des districts entiers et utiliser des munitions interdites au phosphore blanc contre des quartiers densément peuplés.
Plus tôt cette semaine, le ministre israélien des Affaires militaires Yoav Gallant a annoncé un « blocus complete » pour empêcher la nourriture et le carburant d’atteindre Gaza, où vivent 2,3 tens of millions de personnes.
Le secrétaire général de l’ONU, Antonio Guterres, s’est déclaré lundi « profondément affligé » par l’annonce par Israël du siège complet.
« La scenario humanitaire à Gaza était extrêmement désastreuse avant ces hostilités ; maintenant, cela ne fera que se détériorer de façon exponentielle », a déclaré António Guterres.
Pendant ce temps, Israël a mené des attaques aériennes contre les deux principaux aéroports syriens des villes de Damas et d’Alep, mettant les deux installations hors service.
Citant une supply militaire, l’agence de presse officielle syrienne SANA a rapporté jeudi que les bombardements avaient eu lieu « simultanément » et avaient causé des dégâts matériels sur la piste d’atterrissage des aéroports.
“L’agression israélienne vise les aéroports de Damas et d’Alep”, a rapporté jeudi la télévision d’État sur sa chaîne Telegram.
Pendant ce temps, les médias locaux ont rapporté que des défenses aériennes syriennes avaient été lancées en réponse aux attaques israéliennes.
Des dégâts ont également été signalés à l’aéroport d’Alep, sans faire de victimes.
L’agression israélienne intervient au second où le régime occupant mène une campagne de bombardements meurtrières sur la bande de Gaza, tuant plus de 1 354 Palestiniens et détruisant des quartiers entiers.
Israël a lancé samedi un raid sur Gaza après que le mouvement de résistance palestinien Hamas a lancé une attaque shock, baptisée Opération Al-Aqsa Storm, contre l’entité usurpatrice.
Israël attaque fréquemment les positions de l’armée syrienne et de ses alliés depuis 2011, lorsque le pays arabe s’est retrouvé en proie à une violence et à un terrorisme endémiques soutenus par l’étranger.
Les attaques du régime ciblent principalement les positions des alliés de la Syrie qui aident le pays dans sa lutte difficile contre les groupes terroristes parrainés par l’étranger.
Damas s’est plaint à plusieurs reprises auprès des Nations Unies des attaques israéliennes, exhortant le Conseil de sécurité de l’organisation mondiale à prendre des mesures contre les crimes de Tel Aviv. Ses revendications sont cependant tombées dans l’oreille d’un sourd.