Ce mercredi matin, l’établissement historique du Prolé a accueilli la tête de liste communiste pour les prochaines élections européennes.
Fabien Roussel étant attendu place Vendôme pour l’hommage national rendu à Robert Badinter, ce mercredi 14 février, c’est seul que Léon Deffontaines, tête de liste communiste aux élections européennes (6 au 9 juin), est venu prendre le “petit-déjeuner” au Prolé. Au menu, suspens… l’Europe !
“Un rapprochement avec le quotidien des gens”
Si les combats du PCF sont nombreux, à quelques mois des élections européennes “il est important de faire un rapprochement entre les décisions qui sont prises à l’échelle européenne et le quotidien des gens, a déclaré celui que l’on surnomme comme le “poulain” de Fabien Roussel. Il est également nécessaire d’aller chercher cette gauche orpheline et abstentionniste qui ne se retrouve plus en politique”, a-t-il poursuivi.
Fils de fleuristes et petit-fils d’agriculteurs, pour Léon Deffontaines : “il faut encore davantage montrer la singularité de la liste que nous représentons et défendre, à Strasbourg, notre souveraineté sur les questions énergétiques, alimentaires, industrielles mais aussi économiques et culturelles.”
Dépasser le seuil des 5 %
Avec un petit peu plus de 3 % d’intention de vote dans les derniers sondages, l’objectif du PCF est clair : atteindre la barre des 5 % de suffrages et siéger à Strasbourg à partir du mois de juin. Souriant, le jeune Amiénois s’est montré confiant. “Quatre mois c’est à la fois court et long. Le discours de Fabien Roussel a une aura très large, y compris auprès de citoyens qui ne votaient plus à gauche.”
Si beaucoup n’ont plus le sentiment d’être représentés par la Gauche, “je tiens à souligner qu’il y a une liste qui porte leurs préoccupations du quotidien”, a conclu le politicien âgé de 27 ans.