Alors que les États-Unis abandonnent les combustibles fossiles au revenue de sources d’énergie plus propres, des milliers de travailleurs du charbon, du pétrole et du gaz seront à la recherche de nouveaux emplois.
Beaucoup d’entre eux auront les compétences nécessaires pour accéder à de nouveaux emplois dans les industries émergentes des énergies propres, mais la transition n’est peut-être pas aussi easy qu’il y paraît. Une nouvelle recherche publiée dans la revue Nature Communications identifie un impediment majeur qui est souvent négligé dans les discussions sur la manière de créer une transition juste pour ces travailleurs : l’emplacement.
Nous avons analysé 14 années de données sur l’emploi et les compétences dans les secteurs des combustibles fossiles et avons constaté que, même si de nombreux travailleurs des secteurs des combustibles fossiles pouvaient transférer leurs compétences vers des emplois verts, ils n’ont historiquement pas déménagé très loin lorsqu’ils ont changé d’emploi.
Cela suggère qu’il ne suffit pas de créer des emplois dans l’industrie verte. Les emplois devront être là où se trouvent les travailleurs, et la plupart des travailleurs de l’extraction de combustibles fossiles ne se trouvent pas dans des régions où les emplois verts devraient se développer.
Sans une planification minutieuse et des politiques ciblées, nous estimons qu’environ 2 % seulement des travailleurs des combustibles fossiles impliqués dans l’extraction sont susceptibles de passer à des emplois verts au cours de cette décennie. Heureusement, il existe des moyens de faciliter la transition.
De nombreuses compétences en matière de combustibles fossiles et vertes se chevauchent
En 2019, environ 1,7 million de personnes travaillaient dans l’industrie des combustibles fossiles aux États-Unis, dont beaucoup dans les régions du Texas et du Nouveau-Mexique au Montana et du Kentucky à la Pennsylvanie. À mesure que le pays passe de l’utilisation des combustibles fossiles à l’énergie propre pour protéger le climat, bon nombre de ces emplois disparaîtront.
Les décideurs politiques ont tendance à se concentrer sur la formation professionnelle lorsqu’ils évoquent l’significance d’une transition juste pour ces travailleurs et leurs communautés.
Pour voir remark les compétences des travailleurs des combustibles fossiles pourraient être transférées vers des emplois verts, nous avons utilisé les données sur les professions et les compétences du Bureau of Labor Statistics des États-Unis pour les comparer. Ces profils fournissent des informations sur les compétences professionnelles requises pour plus de 750 professions, notamment les foreurs de terre, les opérateurs de machines minières souterraines et d’autres professions d’extraction.
Dans l’ensemble, nous avons constaté que de nombreux travailleurs des combustibles fossiles impliqués dans l’extraction possèdent déjà des compétences similaires à celles requises dans les métiers verts, comme l’ont également constaté des études antérieures. En fait, leurs compétences ont tendance à être plus étroitement liées aux industries vertes qu’à la plupart des autres industries.
Les données sur les flux d’emploi à emploi du US Census Bureau ont montré que ces travailleurs ont historiquement tendance à migrer vers d’autres secteurs ayant des exigences de compétences similaires. Ainsi, les travailleurs des combustibles fossiles devraient être en mesure d’occuper les nouveaux emplois verts avec seulement une reconversion minimale.
Cependant, les données montrent également que ces travailleurs des combustibles fossiles ne se déplacent généralement pas très loin pour pourvoir des opportunités d’emploi.
Le problème de localisation
Lorsque nous avons cartographié les emplacements actuels des centrales éoliennes, solaires, hydroélectriques et géothermiques à l’aide des données de l’Vitality Data Administration des États-Unis, nous avons constaté que ces websites recoupaient peu les travailleurs des combustibles fossiles.
Les projections du Bureau of Labor Statistics des États-Unis concernant les endroits où des emplois verts sont susceptibles d’émerger d’ici 2029 ont également montré peu de chevauchement avec les emplacements où se trouvent aujourd’hui les travailleurs des combustibles fossiles.
Ces résultats étaient cohérents dans plusieurs projections d’emplois verts et différentes définitions des professions « combustibles fossiles ». C’est alarmant pour les views d’une transition juste.
Remark les décideurs politiques peuvent intervenir
D’une manière générale, nos résultats pointent vers deux stratégies potentielles pour les décideurs politiques.
Premièrement, les décideurs politiques peuvent explorer des incitations et des programmes qui aident les travailleurs des combustibles fossiles à déménager. Cependant, comme le révèle notre analyse, ces populations n’ont historiquement pas fait preuve de mobilité géographique.
Alternativement, les décideurs politiques pourraient concevoir des incitations pour que les employeurs de l’industrie verte s’implantent dans les communautés de combustibles fossiles. Ce n’est peut-être pas si easy. La manufacturing d’énergie verte dépend souvent de l’endroit où le vent souffle le plus fort, où la manufacturing d’énergie solaire est la plus efficace et où l’énergie géothermique ou hydroélectrique est disponible.
Nous avons simulé la création de nouveaux emplois dans l’industrie verte de deux manières différentes, l’une ciblant les communautés de combustibles fossiles et l’autre répartie uniformément à travers les États-Unis en fonction de la inhabitants. Les efforts ciblés ont conduit à une transition beaucoup plus importante des énergies fossiles vers les emplois verts. Par exemple, nous avons constaté que la création d’un million d’emplois géolocalisés produisait plus de transitions que la création de 5 hundreds of thousands d’emplois ne tenant pas compte de la localisation des travailleurs.
Une autre answer n’implique pas du tout d’emplois verts. Une analyse similaire dans notre étude d’autres secteurs américains existants a révélé que les emplois dans la development et l’industrie manufacturière sont déjà colocalisés avec les travailleurs des combustibles fossiles et ne nécessiteraient qu’une reconversion limitée. Soutenir l’enlargement de l’industrie manufacturière dans ces domaines pourrait être une answer plus easy qui pourrait limiter le nombre de nouveaux employeurs nécessaires pour soutenir une transition juste.
D’autres questions inquiètent les travailleurs des énergies fossiles, par exemple celle de savoir si les nouveaux emplois seront aussi rémunérateurs et dureront au-delà de la development. Des recherches supplémentaires sont nécessaires pour évaluer les interventions politiques efficaces, mais dans l’ensemble, notre étude souligne la nécessité d’une approche globale d’une transition juste qui tienne compte des défis uniques auxquels sont confrontés les travailleurs des combustibles fossiles dans différentes régions.
En éliminant ces obstacles, les États-Unis peuvent contribuer à garantir que la transition vers une économie verte soit non seulement sturdy sur le plan environnemental, mais aussi socialement juste.