La ville d’Alep prise par les djihadistes
L’offensive éclair déclenchée le 28 novembre depuis la province d’Idleb par l’ancienne franchise d’al-Qaida, HTS, a surpris l’armée de Bachar Al Assad, qui se regroupe à Hama, où pourraient avoir lieu les prochains affrontements.
Les images ont fait le tour des réseaux sociaux. On y voit des groupes d’hommes armés pénétrer en pick-up 4×4 dans une ville présentée comme Alep. D’autres vidéos montrent des combattants posant devant la fameuse citadelle de la ville. Beaucoup ont les cheveux longs. L’un d’entre eux, dans une séquence où ils se déplacent à pied, tente tant bien que mal de masquer le badge qu’il a sur la poitrine et qui n’est autre que le logo de l’« État islamique ». Alep n’est plus sous le contrôle du pouvoir syrien. Il n’aura fallu que deux jours (et plus de 200 morts), au grand dam d’une partie des habitants, notamment les Kurdes et les Arméniens.
Cette offensive éclair qui a commencé le 28 novembre a surpris tout le monde, à commencer par les autorités de Damas et leur allié russe. Les bombardements effectués par ce dernier n’ont pas permis de repousser l’attaque. Bachar Al Assad se trouvait même à Moscou la veille.
Marine Tondelier et Lucie Castets appellent à une « candidature commune » de la gauche pour la prochaine présidentielle
Marine Tondelier et Lucie Castets ne veulent pas perdre pas de temps. Six mois après la dissolution de l’Assemblée nationale et l’organisation de législatives anticipées et à près de deux ans et demi de la prochaine élection présidentielle, la secrétaire générale des Écologistes et l’ancienne candidate du NFP au poste de première Ministre lancent un appel commun.
Dans les colonnes de Ouest-France, ce samedi 30 novembre, elles demandent une « candidature commune » de la gauche à la prochaine présidentielle. « C’est maintenant que tout se joue. Dès à présent, il nous faut nous organiser et construire un projet commun à l’ensemble de la gauche. […] Nous n’avons pas le luxe des divisions », écrivent-elles.
Le Tchad et le Sénégal congédient l’armée française
Les décisions quasi simultanées des autorités sénégalaises et tchadiennes de mettre un terme à la présence militaire française sur leurs territoires traduisent une nouvelle accélération du délabrement de la Françafrique dans la région du Sahel.
Double camouflet africain pour Paris. Le 28 novembre, quelques heures après une visite du ministre français des Affaires étrangères, Jean-Noël Barrot, à N’Djamena, les autorités tchadiennes ont annoncé « mettre fin à un accord de coopération en matière de défense ». Exit les bases militaires françaises au Tchad. Quelques heures auparavant, le président sénégalais, Bassirou Diomaye Faye, avait annoncé dans une interview au Monde : « Il n’y aura bientôt plus de soldats français sur notre territoire. » Exit les bases militaires tricolores au Sénégal.
La famille Mulliez ponctionne un milliard d’euros de dividendes chez Decathlon
Dans la famille Mulliez, on ne connaît pas la crise. Auchan et Leroy Merlin, les deux vaisseaux amiraux de leur galaxie d’enseignes (dont Kiabi, Flunch, Boulanger ou Norauto), ont beau traverser de sérieuses difficultés, l’association familiale Mulliez (AFM) sait toujours où se tourner pour ponctionner les dividendes nécessaires à leur train de vie.
Les syndicats de Decathlon ont ainsi découvert, vendredi 29 novembre, lors d’une séance de négociations annuelles obligatoires sur les salaires, que leur chaîne de magasins de sport allait verser un milliard d’euros de dividendes au titre de l’exercice 2024. « Pas d’argent pour les négociations seniors, la mutuelle ou les NAO », déplore sur sa page Facebook la CFTC, premier syndicat du groupe. En revanche, « les actionnaires familiaux ponctionnent un milliard d’euros de dividendes », dévoile l’organisation au sigle bleu.
« La CFDT Decathlon est sous le choc de l’annonce de ce matin en comité de groupe Décathlon : un milliard d’euros de dividendes seront versés dès lundi aux actionnaires de l’association familiale Mulliez (AFM) au titre de l’année 2024 », s’indigne de son côté la CFDT.
Avant la motion de censure du gouvernement Barnier, le PCF met en avant six mesures d’urgence
Retraite, gel des loyers, emploi… Alors que le gouvernement de Michel Barnier semble sur la sellette, le Conseil national du PCF souhaite mettre en avant six mesures d’urgence qui guideront son action. Six mesures d’urgence serviront de boussole aux communistes dans la période à venir. Alors que le gouvernement de Michel Barnier pourrait tomber mercredi 5 décembre après l’usage du 49.3, le secrétaire national du PCF propose « parler plutôt de contenu, de mesures d’urgence à prendre », en lançant les travaux du conseil national, ce samedi 30 novembre à Paris.
Ces mesures sont inscrites dans une résolution votée par la direction communiste : abrogation de la réforme des retraites ; augmentation des salaires et les pensions ; garantie de l’égalité professionnelle femmes-hommes ; plan de prérecrutement dans les services publics ; baisse de 30% de coût de l’énergie, gel des loyer, relance des politiques climatiques ; renouer avec l’action de diplomatique de la France pour la paix.
Cela doit selon Fabien Roussel permettre de « sortir du débat de nom » sur le premier ministre, qui ne manquera pas d’arriver si Michel Barnier démissionnait, et de pouvoir répondre que « que ce n’est pas le casting qui compte ». « Ce que nous voulons, c’est défendre le pouvoir d’achat et les services publics », a-t-il lancé.
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