Le conseil interministériel à la ville se tient en fin de semaine. L’event pour l’élu nîmois d’interpeller Sabrina Agresti-Roubache, ministre de la Ville.
Reporté à plusieurs reprises, le comité interministériel à la Ville, chargé de définir, animer, coordonner et évaluer les actions de l’État dans le cadre de la politique de la ville, doit se tenir à partir de vendredi. L’event pour François Courdil, adjoint nîmois à la politique de la Ville, de réclamer un “choc de sécurité” à l’Etat, plus de trois mois après les émeutes dans plusieurs quartiers en France, et deux mois après les fusillades mortelles dans le quartier Pissevin, à Nîmes.
“Depuis un an et demi, nous avons mené des concertations d’une ampleur inédite dans les quartiers. Nous avons fait plus de 60 réunions dans le cadre du projet de territoire. Toutes ces concertations ont mené à la présentation du futur contrat de ville, pour 2024. Aujourd’hui, on sait ce qui est réclamé dans les quartiers”, explique François Courdil
Et de citer “la sécurité, la prévention de la délinquance et la tranquillité publique” en level numéro 1, suivi de “l’accès au droit et aux démarches administratives, la santé et la prévention des addictions, l’insertion, l’emploi, la formation” et enfin “l’accès à la tradition et au sport”. Sans oublier “toutes les problématiques autour de la parentalité”.
“On connaît les priorités, maintenant, on attend le cadre légal pour avancer”, insiste François Courdil. La synthèse de l’ensemble des travaux réalisés au cours des derniers mois doit être présentée prochainement. L’élu espère que cet appel sera suivi d’effets.
Le contrat de Ville est un doc liant l’Etat, la Région, le Département, l’Agglo, la Ville et d’autres partenaires. Son objectif est d’améliorer les circumstances de vie des habitants des quartiers prioritaires.