Samedi, au soir de la large mobilisation contre l’extrême droite organisée par des syndicats et associations, avec le soutien des partis du Nouveau Front populaire, Gabriel Attal s’est invité au journal télévisé de France 2 pour tenter d’exister dans cette campagne éclair des législatives.
Prenant appui sur la première préoccupation des électeurs, il a dévoilé six propositions pour le pouvoir d’achat. Mais la tête de file du camp autoproclamé du sérieux budgétaire n’avait rien d’autre en poche que des mesures sociales déjà annoncées ou dépendantes du bon vouloir des autres, favorisant de surcroît les classes moyennes supérieures.
Pour répondre aux problèmes de logement, le premier ministre propose de taxer les rachats d’actions afin de financer un « fonds de rénovation énergétique » pour les classes « moyennes et populaires ». Ces rachats d’actions sont une autre méthode que la distribution de dividendes pour les sociétés cotées qui souhaitent bichonner leurs actionnaires.