Au chapitre du sursaut républicain, qu’écriront nos historiens en commentant la très faible mobilisation des citoyens à deux semaines du premier tour des législatives anticipées contre les idées les plus extrémistes, portées par des centaines de candidats dans tout le pays ?
Dans vingt ou trente ans, comment les livres d’histoire expliqueront à nos enfants le marasme politique de 2024 ?
Au chapitre du sursaut républicain, qu’écriront nos experts en commentant la très faible mobilisation des citoyens à deux semaines du premier tour des législatives anticipées contre les idées les plus extrémistes, portées par des centaines de candidats dans tout le pays ?
C’est une triste réalité, mais l’esprit du 21 avril 2002 est mort et enterré. Il avait poussé naturellement des milliers de Français à marcher contre le Front national de l’époque et la présence historique d’un leader de l’extrême droite au second tour de la présidentielle.
Cette fois, plus que jamais, personne ne peut regarder ailleurs. Il est temps de se réveiller !
Vingt-deux ans plus tard, les rangs sont bien clairsemés sur les places de nos communes, à l’unisson des bureaux de vote d’ailleurs qui peinent à trouver des électeurs.
Vingt-deux ans, c’était pourtant avant-hier, le danger n’a pas changé, il est même plus grand, les tenants du repli sur soi ont pris leurs quartiers sur la scène politique et font des émules.
Où sont les jeunes pour dire non et pour défendre notre République et nos valeurs ? Où sont les artistes et les représentants du monde de la culture qui verront leurs libertés escamotées ?
Où sont les sportifs, les décideurs, la société civile dans son ensemble ? Cette fois, plus que jamais, personne ne peut regarder ailleurs. Il est temps de se réveiller. Et vite.
Le 8 juillet, ce sera trop tard.