(cliquez pour agrandir)
L’économie de l’UE se redresse modestement mais reste confrontée à d’importants ajustements structurels et à des pressions extérieures. Au troisième trimestre 2024, le produit intérieur brut a augmenté de 0,4 % par rapport aux trois mois précédents, tant dans la zone euro que dans l’UE au sens large, alimenté par une consommation intérieure stable et un rebond du tourisme international. Cependant, une inflation tenace et des politiques plus strictes de la Banque centrale européenne ont érodé le pouvoir d’achat des consommateurs et freiné les emprunts. L’Irlande et la Pologne ont devancé les autres économies, en tirant parti des exportations axées sur la technologie et des projets d’infrastructure financés par l’UE. Pendant ce temps, l’Allemagne et l’Italie sont à la traîne en raison des coûts énergétiques élevés et des barrières structurelles.
Les perspectives économiques de l’UE restent assombries par plusieurs défis. La hausse des coûts de l’énergie, aggravée par la coupure du gaz russe, met à rude épreuve les économies industrielles, en particulier en Europe centrale et orientale. L’Europe du Sud est aux prises avec un chômage élevé des jeunes et des inégalités sectorielles croissantes, ce qui met encore plus à rude épreuve la stabilité sociale. Les incertitudes commerciales mondiales, notamment le ralentissement de la demande chinoise et les tensions potentielles entre les États-Unis et l’UE, nuisent à la croissance des exportations. Des efforts tels que le Pacte vert pour l’Europe et la Facilité pour la reprise et la résilience visent à stimuler une croissance durable, mais pour parvenir à un équilibre équilibré, il faudra s’attaquer aux inefficacités et favoriser la compétitivité dans tous les États membres.