
Avis par Michael Stanley-Jones (Richmond Hill, Ontario, Canada) Mardi 25 mars 2025 Interinter Press Service
RICHMOND HILL, Ontario, Canada, 25 mars (IPS) – Le rôle central des peuples autochtones et des communautés locales pour lutter contre le changement climatique, la perte de biodiversité et la désertification ont été largement reconnus au cours de la dernière décennie. La dépendance étroite des peuples autochtones envers les ressources et les écosystèmes, la tradition exceptionnelle et les connaissances ancestrales sont des atouts inestimables pour la gestion durable des ressources naturelles de notre planète.

La communauté internationale a souligné en évidence l’importance du rôle des peuples autochtones et des communautés locales pour atteindre les objectifs des «Conventions de Rio» – Convention sur le cadre des Nations Unies sur le changement climatique (CCNUCC), Convention des Nations Unies pour lutter contre la désertification (UNCCD) et la Convention sur la diversité biologique (CBD).
En 2017, la conférence des parties à la CCNUCC a souligné le rôle des peuples autochtones et des communautés locales pour atteindre les objectifs et les objectifs indiqués dans la Convention, l’Accord de Paris et l’agenda de 2030 pour le développement durable, tout en reconnaissant leur vulnérabilité au changement climatique. COP23 a établi la plate-forme locale des communautés et des peuples autochtones pour promouvoir l’échange de connaissances traditionnelles, la connaissance des peuples autochtones et des systèmes de connaissances locaux, ainsi que pour renforcer l’engagement de leurs représentants dans le processus de la CNUPCC.
UNCCD a suivi en 2020, lançant un dialogue des peuples autochtones sur le changement climatique, la biodiversité et la désertification. Le Canada, en coordination avec 16 États membres de l’Organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO), a lancé en 2020 le groupe d’amis des peuples autochtones de Rome, présidé par l’ambassadeur Alexandra Bugailiskis, qui est actuellement président du comité consultatif international de l’UNU-inweh. Travaillant à l’intersection des conventions de Rio, UNU-INWEH aborde en particulier le thème de la santé et de la sécurité alimentaire vis-à-vis des peuples autochtones.
L’adoption du cadre mondial de la biodiversité de Kunming-Montreal par le CBD en décembre 2022 a cherché à garantir que les connaissances, les innovations, les pratiques et les technologies traditionnelles des peuples autochtones et des communautés locales sont disponibles et accessibles pour guider l’action de la biodiversité.
Cependant, tout n’a pas été un ciel clair et une navigation en douceur.
L’organisme subsidiaire de la CCNUD pour les conseils scientifiques et technologiques rapportés en 2024 qu’il existe «un désalignement fondamental entre l’approche mondiale dominante pour lutter contre le changement climatique et les perspectives des peuples autochtones et des communautés locales sur l’évolution du climat».
Les 476,6 millions de peuples autochtones, représentant 6,2% de la population mondiale, représentent «une riche diversité de cultures, de traditions et de modes de vie en fonction d’une relation étroite avec la nature» et ne devraient pas être considérés comme des groupes homogènes. De plus, les peuples autochtones et les communautés locales sont souvent perçus principalement comme vulnérables, une orientation qui éclipse les riches systèmes de connaissances, les valeurs culturelles et les pratiques de ces communautés. Le rapport a recommandé de déplacer le récit sur les peuples autochtones et les communautés locales de la vulnérabilité à la gestion de la nature et au leadership climatique.
L’importance de souligner la contribution positive des peuples autochtones et des communautés locales à atteindre les objectifs des conventions de Rio ne peut être sous-estimée.
Nous ne devons pas perdre de vue les fins que les connaissances traditionnelles, autochtones et locales et la participation renforcée servent, à savoir pour favoriser l’action climatique plus forte et plus ambitieuse des peuples autochtones qui contribuent à la réalisation ultime des objectifs des conventions.
À cette fin, dans une décision historique au CBD COP 16 à Cali, en Colombie, en octobre-novembre 2024, les parties ont adopté un nouveau programme de travail sur l’article 8 (j) et d’autres dispositions de la Convention liée aux peuples autochtones et aux communautés locales. Ce programme transformateur définit des tâches spécifiques pour assurer la contribution significative des peuples autochtones à la réalisation de la conservation de la diversité biologique, de l’utilisation durable de la diversité biologique et du partage équitable et équitable des avantages.
La réunion COP29 de la Convention sur le climat à Bakou, en Azerbaïdjan, a décidé en novembre 2024 de prolonger le mandat du groupe de travail facilitatif de la plate-forme locale des communautés et des peuples autochtones. Il a en outre invité les parties à fournir une interprétation simultanée dans des langues autres que les langues officielles des Nations Unies lors des réunions de son groupe de travail facilitateur et des événements obligatoires sous la plate-forme, une étape qui ouvre grandement des opportunités pour la communauté de s’engager dans le climat, la biodiversité et l’action de la désertification.
L’UNCCD COP16 a suivi à Riyad, en Arabie saoudite, en décembre 2024 en tenant son tout premier Forum des peuples autochtones, mettant en lumière les contributions inestimables des peuples autochtones à la conservation des terres et à la gestion durable des ressources.
Un processus plus inclusif et participatif engageant avec les peuples autochtones servira à renforcer les conventions de Rio et à améliorer leurs chances de succès. C’est quelque chose qui vaut la peine d’être défendu dans les moments difficiles auxquels le monde est confronté aujourd’hui.
Michael Stanley-Jones, boursier de politique et de gouvernance de l’environnement, United University Institute for Water, Environment and Health (unu-inweh)
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