Une semaine après le remaniement ministériel, pas de ministre du Logement de plein exercice en vue ! À croire que le premier poste de dépenses des Français, qui a pris une place en enlargement dans nos vies, ne le mérite pas… En 1961, le logement tout compris représentait 20,4 % des dépenses des ménages. Il en représente aujourd’hui 33 % ! Le mal-logement, c’est d’abord la honte des 3 000 enfants qui dorment dans les rues de notre pays. Ce sont ces 330 000 SDF, ces naufragés de la vie, qui peuplent nos villes et dont l’un d’entre eux succombe chaque jour à la obscure de froid en cours. En 2017, Emmanuel Macron avait déclaré : « Je ne veux plus, d’ici la fin de l’année, avoir des femmes et des hommes dans les rues, dans les bois ou perdus. C’est une query de dignité, c’est une query d’humanité. » Cela lui fait, me direz-vous, un level commun supplémentaire avec Nicolas Sarkozy qui, en 2006, promettait « plus de SDF en deux ans ! ». On a parfois l’impression de jouer au jeu des sept différences entre deux présidents jupitériens…
La libéralisation à l’excès du marché de l’énergie crée une double peine pour des thousands and thousands de familles, qui ne s’en sortent plus. Et le suspens est mince pour le traditionnel rapport sur le mal-logement de la Fondation Abbé-Pierre attendu pour le 1er février. Ce sont 2,5 thousands and thousands de foyers qui sont désormais demandeurs d’un logement social et se transforment pour beaucoup en proies faciles pour les marchands de sommeil. Alors que la file d’attente des mal-logés ne cesse de s’allonger, il convient plus que jamais de battre en brèche l’idée que le logement social est un gros mot et serait l’apanage des plus précaires. Sauf à considérer que 70 % des Français qui y ont droit sont pauvres…
Après la faute de la baisse de 5 euros des aides pour le logement (APL) et le 1,3 milliard d’euros ponctionné, chaque année, dans le finances des bailleurs sociaux, le logement social est plus que jamais en berne. Et le marché immobilier ressemble à une bulle spéculative prête à éclater. Même si les 10 000 locations supplémentaires d’hébergement d’urgence annoncées par Patrice Vergriete, ex-ministre délégué au Logement, sont à saluer, il n’est jamais trop tard pour augmenter leur nombre, réquisitionner les logements vacants et ouvrir les équipements publics aux victimes du froid. Il est même nécessaire de mettre en place un encadrement des loyers renforcé, une loi copropriétés dégradées moins terne et une politique efficace de lutte contre l’explosion des areas touristiques. Et on pourrait même lancer un plan décennal et nationwide pour la building et la rénovation énergétique des logements !
Reprendre la most important sur le marché du logement et de l’énergie, c’est enfin se redonner le pouvoir de vivre dignement !