Ce vendredi 20 octobre, la mission gouvernementale sur l’attractivité de la France s’est penchée sur la scenario de la communauté d’agglomération d’Alès.
Il s’agissait de son 38e déplacement entrepris dans le cadre de la mission gouvernementale qu’il conduit sur l’attractivité de la France, pour encourager, faciliter et accélérer l’implantation d’entreprises. Et c’était à Alès, ce vendredi 20 octobre. Charles Rodwell, député Renaissance de la 1ère circonscription des Yvelines, a découvert, dit-il, “un modèle qui n’existe pas ailleurs en France”, porté notamment par une agence de développement économique (Alès Myriapolis, NDLR), un territoire où élus locaux, sous-préfecture, entrepreneurs et autres partenaires savent se mettre autour de la desk, un territoire qui a su devenir “attractif” après la crise minière. Sur ce dernier level, le député relève qu’”inverser la tendance comme ici, je n’ai jamais vu ça ailleurs”.
Objectif : “Prendre les bonnes décisions”
Lui était visiblement en Cévennes pour écouter, “faire remonter tous les messages” aux ministères “pour prendre les bonnes décisions”. De quoi satisfaire Christophe Rivenq, le président d’Alès Agglomération, qui pointe moult contraintes administratives pour les entreprises : “On en crève, dans ce pays, de l’hyper-réglementation !” Il plaide sa trigger, dit qu’”on ne peut pas appliquer une loi identique à Dunkerque et à Alès. Il nous faut de l’individualisation. Et la représentation nationale doit l’entendre.”
Charles Rodwell : “Oui, la ZAN pénalise !”
Le sujet de l’objectif ZAN (Zéro artificialisation nette, porté par la loi Climat et Résilience de juillet dernier) arrive alors sur la desk… et le député francilien concède qu’il ne correspond pas à des territoires comme Alès qui ont fait le choix de reprendre des friches industrielles au lieu d’artificialiser : “Oui, la ZAN pénalise ! On a l’exemple très concret que la loi ne peut pas s’appliquer partout de la même manière.”
La 2X2 voies jusqu’à Nîmes, “c’est un dû”, dit Christophe Rivenq
Inévitablement, la réalisation de la RN106 à 2X2 voies d’Alès jusqu’à Nîmes et le raccordement à l’autoroute sont abordés. “C’est un dû”, insiste le patron de l’Agglo. Charles Rodwell, qui déclare avoir remarqué les manques liés aux providers publics, et aux sujets ferroviaires comme routiers, estime que “c’est aussi le rôle du parlementaire de se faire l’écho des problématiques très concrètes que rencontrent les cooks d’entreprise”.
Des réponses en 2024 ?
La mission parlementaire devrait rendre son rapport en décembre, avant que soient formulées des propositions de loi durant le premier semestre 2024 et que des annonces aux industriels tombent en mai. Affaire à suivre.