En poste depuis le 21 septembre, le nouveau membre du gouvernement chargé de la sécurité du quotidien a fait l’honneur de sa présence, ce vendredi 4 octobre, pour lancer officiellement cet équipement municipal.
Les caméras étaient pointées sur la ville de Lunel ce vendredi 4 octobre en fin de matinée. Celles du centre de supervision urbain (CSU) évidemment. Celles des médias aussi avec la venue, pour inaugurer ce nouvel équipement mis en service le 9 février 2024, de Nicolas Daragon.
Premiers déplacements
Le nouveau ministre délégué chargé de la sécurité du quotidien effectuait là un de ses premiers déplacements depuis ses nomination et prise de fonctions le 21 septembre dernier.
Un hôte de marque, pour cette cérémonie in situ, reçu par une délégation locale composée du maire Pierre Soujol et de plusieurs adjoints – en particulier Stéphane Alibert, délégué à la sécurité et à la prévention – ainsi que du directeur de la police municipale Thibaut Azaubert et de la nouvelle commandante à la compagnie de gendarmerie de Lunel Stéphanie Chareyron.
“Un outil de haut niveau et évolutif”
État, Région, Département étaient aussi hautement représentés avec la présence du préfet François-Xavier Lauch et de son secrétaire général Frédéric Poisot, du député Charles-Henri Alloncle, des sénateurs Jean-Pierre Grand et Hussein Bourgi, des conseillers régional Sylvie Thomas et départemental Jérôme Boisson, ainsi que du président de l’association des maires de France pour le département de l’Hérault Frédéric Roig.
En savoir plus
À l’issue d’un chantier de huit mois au rez-de-chaussée des locaux de la police municipale, sis 176 avenue Victor-Hugo, le centre de supervision urbain (CSU) de Lunel représente “un véritable centre névralgique de la sécurité locale”, assurait, ce vendredi 4 septembre, le maire Pierre Soujol lors de l’inauguration en présence de Nicolas Daragon, ministre délégué chargé de la sécurité du quotidien.
D’une surface de 65 m2, le CSU – dont le coût total s’élève à 760 000 €, comprenant les travaux de rénovation, la maîtrise d’œuvre et l’équipement informatique – dispose de quinze écrans de contrôle de la voie publique, dotée de 76 caméras réparties sur la ville, dont une devant chaque établissement scolaire.
L’objectif de la municipalité étant d’atteindre le nombre de 80 d’ici fin 2026. Le centre de supervision urbain travaille en synergie avec les forces de gendarmerie, “avec le souhait que cette dernière soit connectée à 100 %”, assurait Nicolas Daragon dans son discours inaugural.
Actif 24 h/24et 7 jours sur 7, le CSU est joignable au 04 67 87 84 00.
Faire de Lunel “une ville plus sûre et apaisée”
La visite du centre de supervision urbain, commentée par Thibaut Azaubert, a révélé au ministre “un outil et un équipement de haut niveau et évolutif”, dira Nicolas Daragon à l’issue des explications du directeur de la police municipale.
Lors de son discours qui suivait la découverte de “cette structure moderne au service des citoyens”, le collaborateur du nouveau ministre de l’Intérieur Bruno Retailleau, par ailleurs maire de Valence depuis 2014, soulignait l’importance d’un tel investissement “pour lequel les forces de sécurité et les élus locaux ne ménagent pas leurs efforts, leur collaboration et ne cèdent pas aux discours démagogiques face à une orientation politique forte de la municipalité” pour faire de Lunel “une ville plus sûre et apaisée”, poursuivait le maire Pierre Soujol dans la salle du conseil municipal lors du temps des discours qui suivait la révélation de la plaque inaugurale du CSU.
87 % de la population favorables à cet équipement
Le premier édile de la Ville insistait sur cette volonté “d’offrir aux citoyens lunellois une véritable sécurité de proximité, une tranquillité publique et un maintien de l’ordre dans leur cité”.
Des propos soutenus et confirmés par Nicolas Daragon au travers d’une récente étude “qui révèle que 87 % de la population est favorable à la vidéo protection ; 65 % à la vidéo protection intelligente”. Une réponse indirecte du ministre délégué chargé de la sécurité du quotidien à l’adresse des actuels et futurs détracteurs du centre de supervision urbain.
Nicolas Daragon concluait ses propos en allant encore plus loin, invitant “tous les maires de France à s’équiper de ce même outil”. Un outil dont l’enveloppe globale financière s’élève à 760 000 €, dont 50 000 € via le Fonds interministériel de prévention de la délinquance (FIPD). Un CSU qui se veut “loin de l’image de Big brother”, (r) assurait le ministre, “mais proche d’une collaboration, d’une coopération de terrain et d’une implication de tous aux services des habitants”.