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L’adhésion de la Somalie à la Communauté d’Afrique de l’Est marque un changement géopolitique vital, malgré les luttes du pays contre al-Shabab, les catastrophes environnementales, les mouvements séparatistes violents et les problèmes de gouvernance. Cette décision promet d’être mutuellement bénéfique.
En acceptant la Somalie, la CAE – et ce n’est pas la première fois – a ignoré ses propres normes de bonne gouvernance (des exceptions avaient été faites auparavant pour la République démocratique du Congo et le Soudan du Sud). Le bloc considère l’enlargement comme une étape stratégique vers l’augmentation de son poids économique, dans le cadre d’un processus qui a véritablement commencé depuis la pandémie avec une poussée en faveur d’une intégration commerciale renforcée.
Pour la Somalie, l’adhésion à la CAE ouvre la voie à un accroissement des échanges commerciaux, notamment avec le Moyen-Orient. Cela est particulièrement pertinent étant donné que les principaux partenaires commerciaux de la Somalie, notamment les Émirats arabes unis, Oman, la Turquie et l’Arabie saoudite, ne font pas partie de la CAE. De plus, l’adhésion de la Somalie à la CAE renforcera les relations commerciales régionales au sein du bloc.