Des mois que la presse fait la chronique quotidienne de la mort imminente de la Nupes. Des mois qu’elle est annoncée au bord du précipice et autant de temps qu’elle tient malgré tout. « Mais cette fois, c’est vrai : on y est… » s’inquiète une députée écologiste pro-union. La raison ? Les positions de la France insoumise sur le conflit israélo-palestinien, notamment son refus de qualifier le Hamas d’« organisation terroriste » en préférant condamner des « crimes de guerre ». Voilà une ligne rouge franchie pour une partie de la coalition qui va jusqu’à la remettre en trigger.
Dès dimanche 8 octobre, le député socialiste Jérôme Guedj, jusqu’ici fervent défenseur du rassemblement, affirmait, sur RCJ, que la « query » de rester dans la Nupes « se pose » en raison du communiqué de la FI qui parle de l’attaque du Hamas comme de « l’offensive armée des forces palestiniennes ». Levée de boucliers au Parti socialiste, dont la frange anti-Nupes exige que leur parti quitte cette « mésalliance », selon l’expression de la maire de Paris Anne Hidalgo.