À Saint-Jean-de-Védas, dans la circonscription où elle fut déjà députée de 2017 à 2022, la candidate s’est engagée dans la bataille ce jeudi 14 juin, au côté de son suppléant Philippe Sorez.
“On n’a pas fait tout bien. Mais il faut aujourd’hui une refondation du bloc central.” Sans surprise, c’est sous la bannière “Ensemble pour la République – majorité présidentielle” que la secrétaire d’État Patricia Miralles s’est lancée dans la bataille des législatives, ce vendredi 14 juin, dans une salle bien garnie du restaurant “Fourchette et tire-bouchon”, à Saint-Jean-de-Védas.
Dans cette 1re circonscription où elle fut députée de 2017 à 2022, devant 80 amis et invités, elle était accompagnée de Philippe Sorez, son suppléant à l’Assemblée nationale depuis sa nomination comme secrétaire d’État chargée des Anciens Combattants et de la Mémoire, le 4 juillet 2022, dans le gouvernement d’Élisabeth Borne, et sa reconduction le 8 février dernier par Gabriel Attal.
“Aujourd’hui, le chômage au plus bas en France”
Après le lancement de son suppléant sortant – “On est dans la difficulté. Mais mes parents se sont toujours battus pour que ça n’arrive plus” –, la candidate plus combative que jamais enchaînait : “On va attendre que le pays se casse la gueule en 2027 ? Aujourd’hui, le chômage au plus bas en France : c’est nous. Moi, j’ai arrêté mes études à 17 ans : que les parents et les jeunes sachent qu’aujourd’hui, on a toutes les chances en France !”
Ponctuant le propos, la vidéo de Sébastien Lecornu, le ministre des Armées, confirmait le dynamisme d’une “ministre très engagée, particulièrement dans cette année de commémorations.”
“Mais 80 ans après, tout le monde a oublié ce qui s’est passé ?, martelait avec vigueur la candidate. Nous serons bientôt le 18 juin : souvenez-vous de De Gaulle !”
Patricia Miralles revenait sur le score des européennes : “50 % des Français n’ont pas voté. Ces 50 % ne sont ni RN, ni Nupes, ni Macron, OK. Mais qu’ils votent ! Pour sauver la France, sauver la Bourse, sauver nos entreprises et leurs emplois.”
“L’extrême droite fera fuir nos entreprises”
En entame, Jean-Pierre Rico, le maire de Pérols avait chauffé la salle : après un “LFI qui organise le bordel à l’Assemblée nationale”, l’édile devait redire sa confiance dans “les élus de proximité qui poussent les dossiers”. Fustigeant “le nouveau Front populaire qui me fait retrouver “l’escrologiste” Jean-Louis Roumégas”, Rico confirmait, en s’adressant à Patricia Miralles : “Je me battrai pour vous !”
François Rio, le maire de Saint-Jean-de-Védas sur son terrain, lui emboîtait le pas : “Demain, une extrême droite au pouvoir fera fuir nos entreprises, leurs emplois et on va perdre la bataille du chômage. Patricia, mon amie depuis plus de vingt ans, vous avez tout mon soutien pour les dimanches 30 juin et 7 juillet.”