La proposition de loi du député Renaissance de l’Hérault vise à mieux reconnaître la occupation de médiateur sociale. On en compte 12 000 dans différents domaines d’intervention.
Patrick Vignal aurait-il remis de l’humain à l’Assemblée nationale ? En tout cas cette semaine, il a fait adopter à l’unanimité, sa proposition de loi visant à mieux reconnaître les métiers de la médiation sociale, deux ans après avoir remis un rapport sur le sujet au Premier ministre d’alors, Jean Castex, sous le titre “Remettre de l’humain dans nos territoires”.
Heureux, le député Renaissance de l’Hérault, qui voit dans ce uncommon consensus au Palais Bourbon le signe “d’une loi très attendue”. “Elle rend seen et donne de solides fondations à toute une filière professionnelle indispensable, qui nourrit notre humanité à toutes et tous et notre paix sociale”, complète-t-il. Dans l’hémicycle, la ministre du Travail Catherine Wautrin a salué “un texte grâce auquel nous pourrons préciser le cadre d’intervention de la médiation sociale, confirmer son insertion dans un pilotage territorial, avec une possibilité de financement départemental – j’insiste sur l’significance du terrain – et renforcer la formation des professionnels”.
Statut, formations, financements…
On estime aujourd’hui à 12 000 environ le nombre de médiateurs en France. La loi Vignal prévoit notamment la création d’un statut officialisant leur fonction dans les quartiers, les établissements scolaires, les HLM, and many others., l’élaboration d’une formation reconnue par l’État avec la création d’écoles spécifiques ou le déblocage de financements. “Le manque de moyens” qui accompagne tous ces dispositifs, c’est tout de même le remorse appuyé par les oppositions au cours des débats, sans toutefois que cela n’empêche le vote du texte.
Ce pourra être l’objet de prochaines discussions. La proposition de loi doit maintenant être débattue au Sénat. “Je veux que ça aille vite .Et que, contrairement à de nombreuses autres propositions de loi, les décrets d’software soient rapidement signés. Il faut accélérer, on sait combien notre société a ce besoin d’humain”.