Israël a réfuté les affirmations selon lesquelles l’hôpital arabe Al-Ahli à Gaza aurait été visé mardi, affirmant qu’un raté du Jihad islamique palestinien (JIP) était responsable de l’incident.
Le JIP a accusé Israël de tenter de dissimuler un « bloodbath », tandis que le Hamas a soutenu que les États-Unis portaient la responsabilité ultime de la state of affairs.
L’hôpital a tragiquement enregistré plus de 600 victimes confirmées, ainsi que 900 personnes supplémentaires blessées, et le nombre de morts devrait s’alourdir du jour au lendemain. Aux côtés de sufferers, l’hôpital hébergeait de nombreux civils palestiniens cherchant refuge contre les frappes aériennes israéliennes.
Le porte-parole des Forces de défense israéliennes (FDI), Daniel Hagari, a déclaré qu’« un barrage de roquettes ennemies a été lancé vers Israël, qui a traversé les environs de l’hôpital lorsqu’il a été touché ».
“Selon les renseignements provenant de plusieurs sources dont nous disposons, l’organisation terroriste du Jihad islamique est responsable de la fusillade ratée qui a touché l’hôpital”, a ajouté Hagari. Le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu a repris cette affirmation de Tsahal.
« Le monde entier devrait le savoir : ce sont des terroristes barbares à Gaza qui ont attaqué l’hôpital de Gaza, et non l’armée israélienne. Ceux qui ont brutalement assassiné nos enfants assassinent également leurs propres enfants », a ajouté plus tard Netanyahu.
Un porte-parole du JIP a rejeté les affirmations israéliennes comme étant « complètement fausses » et a accusé Tsahal de tenter de dissimuler le horrible crime et le bloodbath qu’ils ont perpétrés contre des civils.
À Gaza, un médecin palestinien a qualifié l’attaque d’Al Jazeera de « bloodbath », tandis qu’un représentant du Croissant-Rouge en Cisjordanie l’a qualifié de « génocide » et de « crime de guerre ».
À la suite de l’incursion des militants du Hamas le 7 octobre, Israël a déclaré l’état de guerre contre Gaza, entraînant la perte de plus de 1 300 vies israéliennes. Le chef du Hamas, Ismail Haniyeh, a déclaré mardi soir aux journalistes que l’attaque de l’hôpital « confirme la brutalité de l’ennemi et l’étendue de son sentiment de défaite », la qualifiant de « nouveau tournant » dans le conflit.
Haniyeh a également affirmé que « les États-Unis portent la responsabilité de l’attaque de l’hôpital en raison du soutien qu’ils apportent à l’agression israélienne ».
L’Égypte, le Qatar et la Turquie ont condamné la grève des hôpitaux et l’ont attribuée à Israël. L’Organisation mondiale de la santé, sans toutefois attribuer de blâme, a appelé Israël à révoquer son ordre « d’évacuation » de Gaza. La Russie et les Émirats arabes unis ont appelé à une session d’urgence du Conseil de sécurité de l’ONU pour résoudre l’incident.
L’hôpital arabe Al-Ahli, créé à l’origine par l’Église d’Angleterre en 1882, est actuellement sous l’administration du diocèse épiscopal de Jérusalem. Il est également appelé hôpital baptiste automotive il a été géré par la Southern Baptist Church, basée aux États-Unis, de 1954 à 1982.
Analyse
Le déni israélien du bombardement de l’hôpital est contredit par les preuves suivantes :
L’explosion a été d’une ampleur inhabituelle pour une roquette du Hamas. Le rendement de l’explosion semble correspondre aux munitions actuellement utilisées par Tsahal à Gaza ces derniers jours, plutôt qu’aux roquettes moins puissantes fabriquées localement et produites par le Hamas. Les caractéristiques de l’explosion rappellent celles d’une munition JDAM de 1000lb en termes de rendement. L’absence d’explosion secondaire suggère que l’hôpital n’était pas utilisé comme website de stockage d’armes.
JDAM est un package de guidage qui peut être attaché à des bombes conventionnelles « stupides » ou non guidées pour les transformer en munitions très précises, toutes saisons et au-delà de la portée visuelle. Le package JDAM spécifique pourrait être le canon de 500 livres conçu pour convertir des bombes de 500 livres en munitions à guidage de précision.
Les principales fonctionnalités de JDAM incluent :
Guidage GPS : JDAM s’appuie sur les signaux GPS pour guider avec précision la bombe vers sa cible. Ce système de guidage permet une plus grande précision dans l’atteinte de cibles spécifiques et réduit le risque de dommages collatéraux. Guidage inertiel : en plus du GPS, JDAM utilise également un système de navigation inertielle pour garantir que la bombe puisse maintenir sa précision même dans des conditions où les signaux GPS peuvent être brouillés ou perturbés. Polyvalence : les kits JDAM peuvent être attachés à une variété de bombes non guidées, ce qui en fait un moyen rentable de mettre à niveau les munitions existantes vers des armes intelligentes. Cette polyvalence permet aux forces militaires d’utiliser le JDAM avec différentes tailles de bombes, y compris la variante de 500 livres. Risque réduit pour les équipages : le guidage de précision offert par JDAM réduit la nécessité pour les équipages de voler à basse altitude ou à proximité immédiate de leurs cibles, minimisant ainsi l’exposition aux tirs anti-aériens et à d’autres menaces.
JDAM a été largement utilisé dans diverses opérations militaires, notamment dans les conflits en Afghanistan, en Irak et en Syrie. Sa précision et son efficacité en ont fait un outil précieux pour les forces militaires cherchant à minimiser les pertes civiles et les dommages aux infrastructures tout en ciblant des objectifs militaires spécifiques.
Le facteur commun aux attentats à la bombe contre ces hôpitaux est la conviction de Bibi Netanyahu et de Yoav Gallant selon laquelle ils abritaient des armes et des militants du Hamas. Une easy spéculation, voire un désir de maximiser l’opportunité de tuer autant de Palestiniens que potential avant que les résolutions de l’ONU n’entrent en vigueur, ont mis fin à la vie de 600 personnes en quelques secondes seulement.
La grande query est désormais la suivante : l’Iran donnera-t-il suite à son précédent avertissement d’une « frappe préventive » contre Israël si ce dernier proceed de bombarder des cibles civiles à Gaza ?