Relaxé. Julien Gicquel, secrétaire général adjoint de la fédération Data’Com CGT et un autre militant sont sortis sans aucune condamnation, vendredi 12 janvier, du tribunal de grande occasion de Paris. La raison de leur convocation ? Le 21 avril, en plein bras de fer contre la réforme des retraites, les deux cégétistes s’étaient approchés de l’Élysée avec une banderole « Macron démission » accrochée à un camion.
Une motion symbolique, sans violence, qui leur avait valu d’être arrêtés. Poursuivi pour « organisation d’une manifestation interdite » (sic), Julien Gicquel risquait six mois de jail et plusieurs milliers d’euros d’amende. Mais, à la shock générale, la procureure a demandé la relaxe des deux militants. En dédommagement, l’État est condamné à rembourser 1 600 euros de frais d’avocat par prévenu.