Un total d’un million d’enquêtes administratives ont été menées dans le cadre des Jeux Olympiques de Paris et 4 355 personnes susceptibles de présenter une menace pour l’événement ont été écartées, a annoncé ce dimanche 21 juillet 2024 le gouvernement français, à quelques jours des JO.
“On a dépassé le million d’enquêtes administratives” ce qui était l’objectif “annoncé il y a un an”, a déclaré le ministre de l’Intérieur Gérald Darmanin sur la chaîne publique France 2.
Qui est concerné ?
Ces enquêtes de sécurité ont été réalisées pour toutes les personnes qui participeront de près ou de loin cet été aux Jeux olympiques (26 juillet – 11 août 2024) et paralympiques (28 août – 8 septembre 2024) de Paris : athlètes, entraîneurs, journalistes, volontaires, agents de sécurité privée ou même riverains de la cérémonie.
Pour quels motifs ?
Lors de ces criblages, 4 355 personnes ont été écartées. Dans le détail, 880 personnes ont été écartées pour suspicion d’ingérence étrangère, 360 qui étaient sous le coup d’une “obligation de quitter le territoire français” (OQTF) et 142 personnes fichées S (pour “sûreté de l’État”), a détaillé l’entourage du ministre.
Quelle mobilisation ?
Parmi les personnes écartées, se trouvent aussi 260 personnes fichées pour islamisme radical, 186 personnes fichées à l’ultragauche et 96 à l’ultradroite, a détaillé l’entourage du ministre. Quelque 35 000 policiers et gendarmes et 18 000 militaires français seront mobilisés en moyenne chaque jour pour sécuriser les Jeux.