Assise dans sa loge du Théâtre de l’Odéon, Charlotte Issaly boit du café et des litres d’eau. Timide, la comédienne aux cheveux roux frisés, vêtue de noir, a les yeux qui pétillent. Du 1er au 16 mars, elle était à l’affiche de l’Esthétique de la résistance. Librement adapté du livre éponyme de Peter Weiss, le spectacle, qui aborde le militantisme antifasciste pendant la Seconde Guerre mondiale, s’est joué à guichets fermés.
Une pièce qui résonne avec l’engagement politique de la jeune femme : « On ne choisit pas d’être artiste, on invente une manière de survivre plus ou moins longtemps, parce qu’on a été pulvérisé quelque part. Et il est évident que ce quelque part…