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En tant que pays le plus pauvre de l’hémisphère occidental, Haïti est souvent qualifié d’État en faillite en raison de sa mauvaise économie, de la faiblesse de son gouvernement, du manque d’infrastructures et de la violence endémique des gangs. L’insécurité dans le pays n’a fait que croître depuis l’assassinat du président Jovenel Moise en 2021. De telles circumstances ont poussé de nombreux Haïtiens à fuir en quête de sécurité et d’opportunités. Bien que les pays voisins aient pris des mesures pour contribuer à freiner le flux migratoire – par exemple, la République dominicaine a fermé ses frontières – de nombreuses personnes ingénieuses ont trouvé des moyens de contourner ce problème.
Il y a plus d’un an, le gouvernement haïtien a appelé au déploiement immédiat d’une drive armée multinationale pour l’aider à maîtriser la violence des gangs et à rétablir la sécurité afin de pouvoir organiser des élections longtemps retardées. Récemment, le Conseil de sécurité de l’ONU a accepté de déployer une telle drive, dirigée par le Kenya. La résolution de l’ONU appelle à ce que la drive armée reste en Haïti pendant un an, avec un examen prévu après les neuf premiers mois.