« Le moins que l’on puisse dire, c’est qu’il n’y a pas de justification économique à cette nouvelle coupe dans l’emploi », lance Marcel Yemsi, élu CFDT au CSE d’IBM. Le géant nord-américain a en effet annoncé son intention de supprimer 206 postes en France et bien d’avantage en Europe, juste après la publication de ses résultats du dernier trimestre 2023 ; les comptes annuels ne sauront tarder.
Il n’en reste pas moins que tout est en hausse : les bénéfices, les marges, le chiffre d’affaires… au-dessus même des prévisions, grâce aux services d’intelligence artificielle vendus par l’entreprise. IBM vante même dans son communiqué sa très confortable trésorerie de 12 milliards de dollars.