Au cours des deux premiers mois de 2024, un Haïtien a été assassiné, blessé ou kidnappé toutes les 40 minutes dans le cadre de violences liées aux gangs. En mars, des gangs ont organisé un soulèvement armé pour renverser le Premier ministre par intérim Ariel Henry, dont le gouvernement non élu tente de diriger Haïti depuis l’assassinat du président Jovenel Moïse en juillet 2021. Le meurtre de Moïse a créé un vide de pouvoir, permettant aux gangs de se développer et de prendre le contrôle de la majeure partie de Port-au-Prince. Le plus grand expert des Nations Unies sur les droits de l’homme en Haïti a récemment qualifié la situation là-bas d’« apocalyptique », comparable à celle de « la Somalie dans les pires moments ». Sans soutien international, Haïti risque la faillite. Suivant
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