Une personne a été repérée lundi 3 février dans la gare d’Austerlitz en train d’effectuer des dégradations « manifestement de type nazies », précise le Parquet de Paris, c’est-à-dire une croix gammée. À l’approche des agents de la SUGE (la police des chemins de fer), l’homme aurait brandi une arme, « qui s’est par la suite avérée factice », et n’aurait pas obtempéré « aux injonctions qui lui étaient faites de la lâcher ».
Au moins un des agents de la SUGE a alors fait usage de son arme à feu, toujours selon le Parquet de Paris. Le mis en cause a été grièvement blessé et son pronostic vital est engagé. Un voyageur, victime par ricochet, a également été blessé « à un degré de gravité moindre ».
Deux enquêtes ouvertes
« J’étais assise hors de la gare, juste devant l’entrée. J’ai entendu tirer puis des cris… La police est arrivée immédiatement derrière. C’était à proximité de la station de taxis, j’ai pensé que c’était une dispute entre deux conducteurs mais les gens avaient l’air d’avoir peur, certains couraient… », explique à l’Agence France-Presse une Russe qui vit à Paris et a été témoin de la scène. Le parvis de la gare, située dans le XIIIe arrondissement de la capitale (sud), est entièrement fermé au public. Des policiers ainsi que des militaires du plan Vigipirate y sont déployés.
Le parquet de Paris a ouvert deux enquêtes, toutes deux confiées à la police judiciaire de la préfecture de police. L’une porte sur les violences sur personne dépositaire de l’autorité publique ou chargée de mission de service public, l’autre porte sur les violences avec arme par personne dépositaire de l’autorité publique ou chargée de mission de service public.
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